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Actualités - CHRONOLOGIE

L’ancien chef de gouvernement et le Amid du BN à Dimane Hoss : « Il faut maintenant tourner la page et regarder vers l’avenir » (photo)

L’ancien chef de gouvernement, Sélim Hoss, a affirmé hier que « l’échéance présidentielle est déjà derrière nous et nous devons désormais tourner la page et penser à l’avenir ». M. Hoss s’exprimait à l’issue de sa rencontre avec le patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir. L’entretien a notamment porté sur les éventuelles conséquences de la prorogation du mandat du chef de l’État, le général Émile Lahoud. « Nous sommes tombés d’accord sur le fait qu’il est actuellement de notre devoir de regarder vers l’avenir (...) d’autant que chacun d’entre nous a un avis différent sur ce qui s’est passé », a déclaré M. Hoss. Rappelant qu’il était parmi ceux qui s’étaient opposés à l’amendement constitutionnel en faveur d’une personne en particulier, estimant qu’il s’agit d’une violation de la Constitution, il a affirmé que « nous devons toutefois accepter le principe démocratique dans la mesure où une majorité parlementaire a voté la prorogation », précisant que « nous devons nous soumettre à la réalité et réagir positivement » en essayant notamment de résoudre les problèmes économiques et sociaux. Interrogé sur les chances de voir des changements se mettre en place, il a souligné que cela était possible sous certaines conditions. « J’ai déjà dit que la période qui nous sépare des élections parlementaires était une période stérile, et qu’elle n’était pas suffisante pour planifier un changement radical, à moins qu’une équipe travaillant aux côtés de M. Lahoud ne soit désignée pour effectuer les réformes nécessaires », a indiqué M. Hoss. Également parmi les visiteurs de Dimane, le Amid du Bloc national, Carlos Eddé, qui était accompagné d’une délégation du parti. À l’issue de la rencontre, M. Eddé a répondu à la question de savoir pourquoi il s’était opposé à la reconduction de M. Lahoud alors que feu Raymond Eddé avait soutenu celle de l’ancien président de la République, Élias Hraoui. Le Amid a souligné qu’à l’époque, « Raymond Eddé craignait l’avènement des militaires au pouvoir et une plus grande emprise syrienne sur le pays ». Évoquant les effets de la résolution 1559 du Conseil de sécurité, M. Eddé s’est dit « surpris » par la rapidité avec laquelle la résolution a été votée. « Nous devons toutefois patienter avant de prendre position», a-t-il souligné. «Nous avons été mis face à un fait accompli qui est la reconduction. Cependant, nous ne pouvons pas nous attendre à d’heureuses surprises de la part d’une équipe qui a déjà prouvé son échec », a-t-il dit.
L’ancien chef de gouvernement, Sélim Hoss, a affirmé hier que « l’échéance présidentielle est déjà derrière nous et nous devons désormais tourner la page et penser à l’avenir ». M. Hoss s’exprimait à l’issue de sa rencontre avec le patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir. L’entretien a notamment porté sur les éventuelles conséquences de la prorogation du...