Le comité parlementaire libano-syrien dénonce les ingérences occidentales

Le comité parlementaire libano-syrien a dénoncé hier, place de l’Étoile, « les tentatives d’internalisation de l’amendement de l’article 49 de la Constitution, qui visent », selon lui, à « porter atteinte à la Syrie et au Liban », estimant qu’un tel acte « constitue une ingérence dans les affaires libanaises et dans les relations que le Liban entretient avec les pays frères, notamment la Syrie ». « Ces tentatives sont précédées de menaces israéliennes contre le Liban et la Syrie, et servent les intérêts israéliens », a-t-il relevé. Le comité parlementaire libano-syrien a tenu sa réunion en marge des réunions des parlementaires arabes, qui se déroulent place de l’Étoile. Présidée par le chef du Parlement Nabih Berry, la séance s’est tenue en présence du secrétaire général du Conseil supérieur libano-syrien, Nasri Khoury, du président du comité, le président de la commission parlementaire de l’Administration et de la Justice Michaël Daher, et du président de la commission des Affaires constitutionnelles au Parlement syrien, Fayçal Koulthoum. Le comité a aussi souligné l’importance « de développer les liens stratégiques entre les deux pays frères afin de faire face aux pressions ». À l’issue de la réunion, M. Daher a mis l’accent sur les relations privilégiées entre la Syrie et le Liban, conformément à l’accord de Taëf. En réponse à une question relative à la résolution du Conseil de sécurité, il a indiqué que les personnes réunies ont manifesté « leur étonnement de l’ingérence occidentale dans les affaires internes de la Syrie et du Liban ». « Nous sommes sûrs que c’est le sionisme israélien qui est à l’origine de cette résolution », a-t-il conclu.