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Les dignitaires mahométans condamnent le projet de résolution onusien Le Conseil des muftis évoque « la bataille libano-syrienne contre l’agression israélo-US »

Le Conseil des muftis du Liban, convoqué en séance extraordinaire par le mufti de la République, chekh Mohammed Rachid Kabbani, a consacré l’essentiel de son communiqué final au projet de résolution du Conseil de sécurité réclamant le départ du Liban de l’armée syrienne et l’arrêt des ingérences de Damas au Liban. Le communiqué aborde aussi la question de l’échéance présidentielle et affirme s’inscrire dans le prolongement du communiqué du 30 août, dont une clause consacrée à l’échéance présidentielle avait été supprimée. « L’échéance constitutionnelle ne doit pas devenir un instrument aux mains des États-Unis pour diviser les rangs des Libanais. La bataille n’oppose pas les Libanais entre eux et ne doit pas le faire. C’est la bataille du Liban et de la Syrie ensemble, contre l’agression américano-sioniste impérialiste ancienne et nouvelle (...) », ont affirmé hier les muftis, qui soulignent aussi que « leur entente nationale est le bien le plus précieux que possèdent les Libanais », déplorant que « l’échéance présidentielle ne soit plus qu’un prétexte utilisé par les États-Unis pour frapper la Syrie et la soumettre ». Après avoir rappelé que « la Syrie a parrainé et protégé l’entente nationale libanaise et empêché la partition », le Conseil des muftis invite les députés « à avoir une conscience aiguë de la délicatesse de la situation, à épargner à leur patrie, puisqu’ils disposent du pouvoir de le faire, la discorde où cherchent à les entraîner les États-Unis et Israël, ce qui ruinerait tous leurs acquis (...) ». Le 30 août dernier, le mufti de la République avait signé un communiqué dont la 7e clause appelait au respect de la Constitution « qu’il s’agisse de l’échéance présidentielle ou de tout autre sujet ». La clause mettait l’accent « sur la nécessité de respecter la Loi fondamentale, qu’il s’agisse de l’élection d’un président de la République ou de tout autre sujet ». Le mufti s’y déclarait « confiant dans le fait que les résultats de la prochaine élection présidentielle refléteront la volonté de tous les Libanais, de manière à renforcer l’entente nationale et à préserver le système démocratique parlementaire libre ». Sur le plan onusien, les muftis ont affirmé : « Le Conseil de sécurité s’est transformé en un instrument aux mains des États-Unis dont ils usent à leur convenance pour servir leurs intérêts et exécuter leurs plans. Cette situation fait perdre au Conseil de sécurité sa crédibilité internationale et le détourne de ses grands objectifs fondamentaux, notamment le maintien de la paix et de la sécurité internationales. »
Le Conseil des muftis du Liban, convoqué en séance extraordinaire par le mufti de la République, chekh Mohammed Rachid Kabbani, a consacré l’essentiel de son communiqué final au projet de résolution du Conseil de sécurité réclamant le départ du Liban de l’armée syrienne et l’arrêt des ingérences de Damas au Liban.
Le communiqué aborde aussi la question de...