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Actualités - CHRONOLOGIE

Jusqu’à la dernière seconde, Beyrouth s’est efforcé de parer le coup

Le ministre des Affaires étrangères, Jean Obeid, a intensifié ses contacts hier pour contrer, aux côtés de la Syrie, le projet de résolution franco-américain à l’Onu. Il a pris contact, par téléphone, avec son homologue espagnol, Miguel Angel Moratinos, dont le pays préside ce mois-ci le Conseil de sécurité. Puis, toujours par téléphone, il a conféré avec le chef de la diplomatie syrienne, Farouk el-Chareh. Avant de s’entretenir avec le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, présent à Beyrouth. Prié de dire quelle serait la réaction du Liban en cas d’adoption de la résolution, Obeid a indiqué que la question serait étudiée en son temps. Pour bâtir une position conséquente. Ajoutant qu’il y aurait sans doute une position déclarée, ainsi sans doute qu’une campagne explicative étendue. Toujours en réponse à une question, Obeid a indiqué qu’il ne fait pas de pronostics, après avoir conversé avec les ambassadeurs des cinq Grands, et qu’il préfère agir. Pour certifier enfin que la coordination avec la Syrie reste maximale. Dans un point de presse condensé, Obeid a exprimé l’espoir que les grandes puissances comprennent bien les motivations qui poussent le Liban à refuser le projet de résolution relatif à la présidentielle libanaise ainsi qu’à la présence militaire syrienne dans ce pays. Texte qui porte également sur le désarmement des milices, libanaises ou non libanaises. Il a répété qu’il faut faire la distinction entre deux éléments. D’abord, l’élément local articulé autour de la présidentielle et qui reste, malgré son importance, d’ordre transitoire. Ensuite, la relation fondamentale, pérenne avec la Syrie. Le ministre, après avoir glissé qu’il a son propre point de vue sur la présidentielle (on sait que son nom avait été cité dans la liste des présidentiables), a relevé qu’il y a des divergences sur ce sujet. Des convictions opposées. Et des personnalités respectables dans chaque camp. Pour souligner ensuite, encore une fois, qu’il faut dissocier cette question de la relation avec la Syrie. Une constante, a-t-il dit, qui garde le même cap, quel que puisse être le changement de dirigeants. Pour Obeid, il est nécessaire de tenir ce volet à l’écart de toute discussion. Car, dans une de ses parties essentielles, il est porteur, à son avis, de garanties, de constance, d’ouverture, de stabilité et d’un certain degré de quiétude. Reconnaissant qu’il peut sembler nécessaire d’approfondir, d’élargir, d’assainir ces relations, il redit qu’il faut les éloigner des remous saisonniers accompagnant des échéances comme la présidentielle.
Le ministre des Affaires étrangères, Jean Obeid, a intensifié ses contacts hier pour contrer, aux côtés de la Syrie, le projet de résolution franco-américain à l’Onu. Il a pris contact, par téléphone, avec son homologue espagnol, Miguel Angel Moratinos, dont le pays préside ce mois-ci le Conseil de sécurité. Puis, toujours par téléphone, il a conféré avec le chef de...