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P. Gemayel, G. Murr et A. Ghanem ont distribué hier des stickers contre l’amendement constitutionnel Vaste meeting de l’opposition aujourd’hui pour « la défense de la République »

Les rencontres entre les différents pôles de l’opposition et de la société civile se sont poursuivies hier pour l’organisation du Congrès national pour « la défense de la République et la préservation de la Constitution », qui doit se dérouler aujourd’hui, jeudi, à 12h au siège de l’Ordre de la presse. Cette initiative, qui ressemble à bien des égards au congrès des libertés du Carlton organisé à la suite des événements d’août 2001, regroupera une très vaste palette d’opposants, ainsi que des députés indépendants, et de nombreuses personnalités politiques, syndicales, médiatiques, et plusieurs intellectuels et juristes. Selon l’un des organisateurs du congrès contacté par L’Orient-Le Jour, six orateurs prendront la parole. Il s’agit de MM. Walid Joumblatt (Parti socialiste progressiste), Habib Sadek (Forum démocratique), Nassib Lahoud (Renouveau démocratique), Samir Abdel Malak (Kornet Chehwane), Élias Atallah (Mouvement de la gauche démocratique) et Antoine Ghanem (Mouvement réformiste kataëb). Les allocutions porteront principalement sur « la nécessité de préserver la Constitution, l’annulation par Damas de la libanisation de l’échéance et l’usage de la force brutale pour imposer la prorogation, ayant conduit à l’internationalisation du problème », selon cette source. Dans le même cadre civique, le mouvement réformiste Kataëb a organisé une campagne, hier après-midi, pour défendre la Constitution. Il a installé des « barrages » dans diverses régions pour distribuer des autocollants sur lesquels étaient imprimés le drapeau libanais et, au centre, l’inscription « Oui à la sauvegarde de la Constitution ». Les deux députés Pierre Gemayel et Antoine Ghanem, ainsi que l’ex-député Gabriel el-Murr, entourés de membres du Mouvement réformiste Kataëb, ont distribué eux-mêmes ces autocollants à la place Sassine (Achrafieh), aux conducteurs et aux passants. M. Gemayel a affirmé que « cette campagne a pour but de soutenir notre attachement au maintien de la Constitution puisqu’elle protège la convivialité et l’entité libanaise ». De son côté, M. Ghanem a estimé que « la Constitution ne peut être amendée que pour des raisons d’intérêt général ». Il a ajouté qu’ « il est vrai que la loi fondamentale comprend un article qui permet son amendement, mais il n’est pas concevable d’amender la Constitution à chaque expiration (du mandat présidentiel) sans qu’il y ait une nécessité ». Il a justifié ses dires en disant que « cela mettra en danger la stabilité constitutionnelle et législative ». Antoine Ghanem a par ailleurs relevé que « les raisons invoquées par le gouvernement dans le projet d’amendement ne sont pas convaincantes ». Quant à Gabriel Murr, il a indiqué que « les Libanais, toutes confessions confondues, s’étaient tous unis pour préserver la Constitution, et c’est là un premier pas pour préserver les institutions ».

Les rencontres entre les différents pôles de l’opposition et de la société civile se sont poursuivies hier pour l’organisation du Congrès national pour « la défense de la République et la préservation de la Constitution », qui doit se dérouler aujourd’hui, jeudi, à 12h au siège de l’Ordre de la presse.
Cette initiative, qui ressemble à bien des égards au...