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Lahoud s’indigne de «l’immixtion et de la partialité» occidentales

Le président Émile Lahoud constate que les grandes puissances qui occupent des sièges permanents au Conseil de sécurité de l’Onu ferment régulièrement les yeux sur le mépris dans lequel Israël tient les résolutions internationales relatives au conflit régional. Alors que les transgressions menacent constamment la paix comme la stabilité du monde. Il s’indigne ensuite que certains de ces grands, entendre principalement les USA, s’immiscent dans les affaires intérieures d’autres nations. Battant en brèche leur souveraineté, leur indépendance que consacrent les principes de l’Onu. Le chef de l’État a donc dénoncé la politique des deux poids, deux mesures suivie par ces puissances. Répétant qu’elles s’abstiennent de réprimer les agressions israéliennes visant le peuple palestinien, les colonies, la clôture, l’exodage, les armes de destruction massive, le rejet des résolutions de l’Onu. Pour exercer par contre des pressions sur le Liban et la Syrie. Afin de les porter à modifier leurs choix stratégiques, en mobilisant l’organisation internationale en vue d’un dangereux précédent visant les intérêts communs libano-syriens. Que seuls les deux pays frères peuvent évaluer, en décidant des mécanismes de leur évolution pour l’avenir. Le président Lahoud a rappelé que par le passé, proche ou lointain, le Liban et la Syrie ont su contrer ensemble les menaces dirigées contre eux. Affirmant que cette fois encore, ils sont résolus à renforcer leur coopération en vue de déjouer les tentatives d’affecter leurs convictions autant que leurs capacités de résistance. Pressions effectuées en vue de servir les appétences d’Israël et de mettre en péril la stabilité régionale. Facteur par rapport auquel la Syrie et le Liban jouent un rôle essentiel. Les audiences Le président Lahoud a développé cette réfutation du projet franco-américain lors de l’entrevue accordée à Farouk Kaddoumi. Devant l’émissaire palestinien, le président Lahoud a évidemment répété la détermination du Liban à soutenir le droit de retour. Et à contrer l’implantation, qui sonnerait la fin de la cause palestinienne comme du droit des Palestiniens à un État bien à eux. Le président Lahoud a prié Kaddoumi de transmettre ses salutations au président de l’Autorité palestinienne, Yasser Arafat. Cela en réponse au message que lui a adressé Arafat pour exposer les épreuves actuelles que son peuple subit du fait des exactions israéliennes. Pour ce qui est du tableau intérieur, le chef de l’État, cité par ses visiteurs, a exprimé sa détermination à prêter l’ouïe à tous les points de vue. En relevant qu’il faut tenir compte des entraves de la phase précédente afin de mieux la dépasser. Dans une sincère volonté d’ouverture et de coopération, notamment avec ceux qui partagent avec lui le sens de la lutte nationale et panarabe. Le président a insisté sur la nécessité de resserrer les rangs durant cette étape pour faire prévaloir l’intérêt supérieur du pays. Signalons que le chef de l’État a reçu hier l’ancien secrétaire d’État adjoint américain, Martin Indyk, accompagné de l’ancien ambassadeur US au Maroc, Edward Gabriel. Les deux anciens diplomates se trouvent au Liban dans le cadre d’une mission d’études de l’institut de politologie de la Fondation Brookings, institut qu’Indyk dirige. Par ailleurs, la plupart des autres visiteurs du président Lahoud ont protesté contre les tentatives d’internationaliser l’échéance présidentielle. En appuyant la prorogation. Parmi ces visiteurs, on peut citer les députés Farid el-Khazen, Nader Succar, Mohsen Dalloul, Marwan Farès et Mohammed Yéhia. Puis le ministre des Télécoms Jean-Louis Cardahi, les anciens députés Antoine Hitti et Zaher el-Khatib. Il convient de souligner que le député candidat Robert Ghanem a rendu visite à Baabda sur le souhait du chef de l’État qui lui a exposé les développements entourant le dernier Conseil des ministres et la gravité de la phase actuelle marquée par le conflit régional ou international, avec ses retombées négatives sur la scène locale. Le parlementaire a conclu en indiquant que le président de la République met l’accent sur la nécessité de resserrer les rangs et de faire passer avant tout l’intérêt supérieur du pays.

Le président Émile Lahoud constate que les grandes puissances qui occupent des sièges permanents au Conseil de sécurité de l’Onu ferment régulièrement les yeux sur le mépris dans lequel Israël tient les résolutions internationales relatives au conflit régional. Alors que les transgressions menacent constamment la paix comme la stabilité du monde. Il s’indigne ensuite...