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Actualités - CHRONOLOGIE

SOUVENIR Exposition et rencontre L’hommage de Mhaidthé-Bickfaya à Chafic Abboud (photo)

C’est dans son village natal, à Mhaidthé-Bickfaya, au Country Club de la région et en présence de nombreuses personnes ainsi que de beaucoup d’amis qu’un hommage a été rendu à Chafic Abboud, ce grand peintre disparu il y a quelques mois. Au programme, une exposition qui se prolongera jusqu’à dimanche et une rencontre animée par Michel Maaïké à laquelle participaient Halim Jordak et Samir Sayegh. Élie Kanaan a, lui, donné un témoignage émouvant sur l’ami et l’artiste. Les interventions des uns et des autres ont abordé en profondeur le parcours artistique de ce jeune Libanais qui a tout quitté pour se rendre à Paris et suivre sa voie. Il est à préciser que les toiles exposées ne sont pas à vendre, mais proviennent de collections privées. Si certaines appartiennent à la première période de l’artiste, les autres donnent à voir les œuvres de la maturité où, sous l’abstraction, pointent les couleurs et les formes inspirées de sa terre natale toujours présentes dans sa mémoire. D’ailleurs, sur la couverture du catalogue édité pour l’occasion par Les rencontres culturelles de Bickfaya qui ont organisé cette rencontre, on peut lire: «Souvenir, un salut d’affection et d’appréciation à Chafic Abboud, un artiste de nos montagnes qui a emporté avec lui les couleurs et les soleils du Liban...» Après l’évocation de l’artiste par Michel Maaïké, Halim Jordak devait parler de la première fois où il avait entendu parler de Chafic Abboud, en 1947. Puis il a évoqué un épisode de 1956 alors qu’il était jeune diplômé écoutant César Gemayel, Nicolas Nammar, Mounir Eid et Michel Basbous parler d’une toile envoyée par Abboud de Paris pour participer à une exposition organisée à l’Unesco... Et Jordak d’égrener les souvenirs... En critique averti, Samir Sayegh a axé son allocution sur l’œuvre du grand artiste: «Chafic Abboud nous a présenté ses toiles pour les regarder longuement afin, qu’à travers le regard, il s’adresse à l’esprit et au cœur... La toile de Abboud vit et respire», dit-il. Élie Kanaan a, lui, évoqué sa relation avec l’artiste disparu: une longue amitié qui a duré des dizaines d’années. «Chafic Abboud a tout sacrifié pour son art, devait-il dire. Aujourd’hui, il est un exemple pour la jeune génération...» La projection d’un film documentaire sur l’artiste, réalisé par Michel Maaïké, a clôturé la rencontre. Il a montré ses œuvres ainsi qu’une interview donnée lors d’un passage à Beyrouth.
C’est dans son village natal, à Mhaidthé-Bickfaya, au Country Club de la région et en présence de nombreuses personnes ainsi que de beaucoup d’amis qu’un hommage a été rendu à Chafic Abboud, ce grand peintre disparu il y a quelques mois. Au programme, une exposition qui se prolongera jusqu’à dimanche et une rencontre animée par Michel Maaïké à laquelle participaient...