Prise de contact pour Élisabeth Debell, la remplaçante de Satterfield

Comme le veulent les usages, Élisabeth Debell, qui vient d’être nommée secrétaire d’État adjointe pour les affaires du Moyen-Orient, en lieu et place de David Satterfield (désigné ambassadeur en Jordanie), a pris contact hier avec les autorités libanaises. Accompagnée de l’ambassadeur US, Jeffrey Feltman, lui aussi nouveau à ce poste, elle a été reçue par le chef de l’État à Baabda. Elle a rencontré ensuite le ministre des Affaires étrangères Jean Obeid. Puis s’est rendue à la Chambre, où elle a eu un entretien d’une heure avec le vice-président, Élie Ferzli. Enfin, elle s’est rendue en début de soirée auprès du président du Conseil, Rafic Hariri. La diplomate, durant son entretien au palais Bustros, qui s’est déroulé en présence du directeur des affaires politiques Boutros Assaker, du conseiller Fadi Hajj Ali et du directeur des affaires américaines Fadi Khoury, a posé des questions. Pour recueillir de vive voix la position libanaise sur divers sujets régionaux. Les échanges se sont poursuivis entre Debell et Assaker après le départ de Obeid, appelé par d’autres obligations au bout de 25 minutes. À noter que la responsable US, qui était fortement escortée, a évité la presse. On a pu cependant apprendre, après ses entrevues avec Obeid et Ferzli, qu’elle avait montré un intérêt marqué pour la question des relations libano-syriennes. Sur le plan global régional, entendre celui du conflit israélo-arabe, Debell a déclaré être d’accord avec les Libanais pour estimer qu’il n’y a pas de solution militaire possible. Elle a appelé au dialogue, pour parvenir à des dénominateurs communs. En indiquant qu’elle a déjà visité Jérusalem, Le Caire, Amman et Damas. Tandis que ses interlocuteurs libanais, tout comme avec Fischer, insistaient pour leur part sur le rejet de l’implantation palestinienne.