Onu - Chebaa oublié dans l’ordre du jour Lahoud devrait prononcer le mot du Liban, le 21 septembre à New York

L’Assemblée générale annuelle de l’Onu s’ouvre au palais de Verre le 16 septembre, 15 heures, heure de New York. L’intervention de la représentation libanaise est prévue pour le 21. Il est possible, il est même probable selon des sources fiables, que le chef de l’État dirige en personne la délégation libanaise. Et prononce le mot du Liban. Peut-être pour la dernière fois, et peut-être pas. Car quatre jours plus tard, le 25, la Chambre est appelée à se réunir en tant que collège électoral pour l’élection d’un nouveau président. Ou pour la reconduction, sous une forme ou sous une autre. Quoi qu’il en soit, l’ordre du jour onusien comprend 154 sujets. Un additif devrait y être apporté le 25 septembre. La première mouture ne comprend aucune mention de l’occupation par Israël de l’enclave libanaise de Chebaa. Le Liban n’est cité qu’au paragraphe 139, dans le cadre du financement des forces de paix internationales opérant au Moyen-Orient. Il n’est pas prévu dans la liste des pays qui bénéficient d’une assistance humanitaire. L’ordre du jour de la séance inaugurale, le 16 septembre, comprend notamment les points suivants : – La destruction jadis par la chasse israélienne de la centrale nucléaire irakienne Osirak. Pourquoi ce sujet aujourd’hui ? Parce qu’Israël menace maintenant la centrale nucléaire d’Abouchehr en Iran. Qui contre-menace de détruire par ses missiles à longue portée la centrale nucléaire israélienne de Dimona. L’Assemblée doit étudier les moyens à mettre en œuvre pour contrôler l’utilisation pacifique de l’énergie nucléaire dans le cadre de la protection de la paix et de la sécurité mondiales (33) – Les séquelles de l’invasion irakienne du Koweït (34) – La culture de la paix (36) – La situation au Moyen-Orient (37) – La question palestinienne et l’assistance au peuple palestinien (38 et 40) – La représentation équitable au sein du Conseil de sécurité, avec augmentation du nombre de membres et afférents (55) – La coopération avec la Ligue arabe (58) – La consolidation de la sécurité internationale, les relations de bon voisinage, la stabilité et le développement dans le Sud-Est de l’Europe (60) – L’évolution dans le domaine des communications et des télécommunications vue sous l’angle de la sécurité mondiale (63) – La création d’une zone dénucléarisée au Moyen-Orient (64) – L’élaboration d’un système de garanties internationales pour rassurer les pays qui ne disposent pas d’un armement nucléaire (65) – Un plan nouveau pour un monde dénué d’armes nucléaires et des mesures pour empêcher les terroristes de disposer d’armes de destruction massive (67). L’Assemblée doit examiner par ailleurs les suites données à ses précédentes résolutions. Dont la lutte contre le danger de propagation de l’armement nucléaire au Moyen-Orient (70). Le renforcement de la sécurité et de la coopération en Méditerranée (72). Les problèmes de l’Unrwa (77). L’étude du rapport de la commission qui a enquêté sur les exactions israéliennes, ses violations des droits de l’homme à l’encontre des Palestiniens (78). La souveraineté du peuple palestinien sur ses ressources naturelles dans les territoires occupés, Jérusalem-Est compris, ainsi que du peuple syrien dans le Golan occupé (94). Le rapport du haut-commissaire aux Affaires des refugiés et les questions humanitaires (103). Khalil FLEYHANE