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Actualités - CHRONOLOGIE

Communautés Ébauche de nouveaux équilibres au sein du Conseil supérieur chiite

Sous l’impulsion du président de la Chambre, les équilibres au sein de la communauté chiite et le Conseil supérieur chiite subissent actuellement des bouleversements significatifs. La présence, hier, au siège du tribunal jaafarite, à Tyr, de M. Berry et de cheikh Mohammed Hussein Fadlallah, en l’absence de cheikh Abdel Amir Kabalan, vice-président du Conseil supérieur chiite, illustre cette évolution. Convoquée par le mufti de Tyr et Jabal Amel, Ali el-Amine, la réunion a regroupé également les ministres Ali el-Khalil, Ayoub Hmayed et Assaad Diab, ainsi que les députés Bassem es-Sabeh, Abdel Latif Zein, Ali el-Khalil, Ali Khoreiss et Ali Osseirane. Le Hezbollah s’est fait représenter à cette réunion par le député Abdallah Cassir, ainsi que par son représentant au Sud, Nabil Kaouk, et cheikh Khodr Noureddine. Ont également assisté à la réunion le mohafez de Nabatiyeh, Mahmoud Maoula, tous les directeurs généraux de ministères de confession chiite, ainsi qu’un grand nombre de directeurs de facultés, de professeurs universitaires, d’intellectuels, de médecins, de journalistes et d’ulémas. Le vice-président du Conseil supérieur chiite, cheikh Abdel Amir Kabalan, a refusé d’assister à cette réunion, estimant que le Conseil supérieur chiite devait être le seul cadre global représentatif de tous les courants chiites, au sein duquel les questions touchant la communauté devraient être examinées. De fait, des sources proches du CSC ont mis en garde contre la création d’une structure indépendante de ce conseil, estimant que la réunion de Tyr était une tentative de Nabih Berry de « renflouer » son image et de réagir à la perte d’influence du mouvement Amal au Liban-Sud. Une perte d’influence que les élections municipales ont clairement révélée. Pour sa part, le chef du mouvement Amal a affirmé que la réunion détrompe tous ceux qui se croient capables de semer le trouble entre Amal et le Hezbollah. Et d’ajouter que les rapports entre le Hezbollah et cheikh Mohammed Hussein Fadlallah sont d’ordre spirituel. Affirmant que ses rapports avec cheikh Abdel Amir Kabalan sont inébranlables, M. Berry a affirmé que la réunion n’était pas « pour diviser, mais pour unir ».
Sous l’impulsion du président de la Chambre, les équilibres au sein de la communauté chiite et le Conseil supérieur chiite subissent actuellement des bouleversements significatifs.
La présence, hier, au siège du tribunal jaafarite, à Tyr, de M. Berry et de cheikh Mohammed Hussein Fadlallah, en l’absence de cheikh Abdel Amir Kabalan, vice-président du Conseil supérieur...