Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Présidentielle - Assad recevra Berry, Hariri et Joumblatt après la réunion syro-US de Rome « Je n’ai pas été encore invité à me rendre à Damas », affirme le Premier ministre

Le défilé de personnalités libanaises se poursuivra ce week-end à Damas où le vice-président du Conseil, Issam Farès, ainsi que le chef du Parti démocrate libanais, Talal Arslan, sont attendus pour des concertations sur l’échéance présidentielle avec le chef d’État syrien, Bachar el-Assad. Entre-temps, sur la scène locale, l’effervescence provoquée mercredi par les propos du président de la Chambre, Nabih Berry, sur le rapprochement de la date de l’échéance présidentielle, s’est atténuée, à la demande même des Syriens, pour céder la place de nouveau à une série de commentaires sur les consultations damascènes. En marge du Conseil des ministres, le chef du gouvernement, Rafic Hariri, devait déclarer aux journalistes qu’il n’a pas été encore invité à Damas et que c’est la presse qui s’est contentée d’annoncer son départ pour la capitale syrienne. Il n’empêche qu’on continue de souligner de sources dignes de foi que le président Assad recevra, pour un nouveau round de consultations politiques, après la réunion syro-US de Rome, le 27 août, MM. Berry et Hariri, le chef du PSP, Walid Joumblatt, ainsi que les candidats à la présidentielle, dont M. Boutros Harb, qui a cependant affirmé, au terme d’un entretien en soirée avec le Premier ministre, que « son programme ne prévoit pas une visite à Damas ». M. Hariri s’est gardé de commenter le ballet politique entre Beyrouth et Damas au moment où l’on continuait, dans les milieux politiques, à insister sur le fait que « toutes les éventualités restent ouvertes ». Au terme d’un entretien avec M. Hussein Husseini, qui avait été reçu il y a quelques jours à Damas, M. Mikhaël Daher, candidat à la présidence, a indiqué, citant l’ancien président de la Chambre, que M. Assad « n’a laissé transparaître aucun parti pris » en faveur d’un candidat déterminé. Et pour lui, le président syrien « n’est pas un homme à changer de position », surtout, a-t-il ajouté, lorsqu’il parle de libanisation de l’échéance présidentielle. Le Amid du Bloc national, Carlos Eddé, a cependant minimisé l’importance de cette volonté de libanisation dont il est question. « Je ne m’étonne de rien, sauf d’une libanisation sérieuse de l’échéance présidentielle », a-t-il dit. Il a également minimisé l’importance des déclarations US sur le Liban, la situation locale n’étant pas, selon lui, une priorité pour Washington. Dans le même temps, M. Arslan devait juger que rien ne sera décidé « en dehors de la volonté libanaise », estimant que les concertations syriennes englobent des leaders libanais de tous bords. M. Arslan était reçu hier par le patriarche maronite, Nasrallah Sfeir, qui a également conféré avec M. Toufic Hindi au sujet de la présidentielle. Selon M. Hindi, le débat autour de cette échéance est devenu stérile, l’important à ses yeux est de savoir si le pouvoir qui sera mis en place à la suite des élections présidentielle et parlementaire favorisera ou pas la fin de la crise libanaise.
Le défilé de personnalités libanaises se poursuivra ce week-end à Damas où le vice-président du Conseil, Issam Farès, ainsi que le chef du Parti démocrate libanais, Talal Arslan, sont attendus pour des concertations sur l’échéance présidentielle avec le chef d’État syrien, Bachar el-Assad. Entre-temps, sur la scène locale, l’effervescence provoquée mercredi par les...