Télécommunications - Tournée du ministre Cardahi au Liban-Sud Inauguration d’un central téléphonique à Chébaa par un coup de fil avec Baabda (photo)

Le président de la République, le général Émile Lahoud, a indiqué hier que « la libération du Liban-Sud restera toujours tronquée sans la fin de l’occupation israélienne des fermes de Chébaa », soulignant que la bande frontalière, qui est « une zone chère à tous, devrait bénéficier de beaucoup plus d’attention ». Le chef de l’État a tenu ces propos à partir du palais de Baabda en s’adressant au téléphone aux habitants de Chébaa. C’est que hier, le ministre des Télécommunications, Jean-Louis Cardahi, inaugurait un central téléphonique à Chébaa, au Liban-Sud, et il a effectué le premier coup de fil – à partir de ce village anciennement occupé – au président de la République. Le général Lahoud a également relevé que la mise en place de ce central téléphonique entre dans le cadre d’une série de projets de développement destinés à la bande frontalière. Plusieurs personnalités ont pris part à l’inauguration du central, notamment les députés Kassem Hachem et Nazih Mansour. Prenant la parole lors de l’inauguration, le ministre des Télécommunications a souligné que Chébaa est « un village symbole pour le Liban ». Il a également noté que le central met à la disposition des habitants de la localité plus de 2 000 lignes téléphoniques et que des cabines téléphoniques seront prochainement installées dans les rues du village. M. Cardahi a aussi annoncé que le central téléphonique de Hasbaya sera prochainement inauguré. Le ministre des Télécommunications s’est également rendu, lors de sa tournée au Liban-Sud hier, à la prison de Khiam, où il a été accueilli par le responsable du Hezbollah pour le Liban-Sud, Nabil Kaouk. Une réunion, regroupant notamment M. Cardahi, le cheikh Kaouk, les députés Hachem et Mansour, et le responsable du Hezbollah pour la localité de Khiam, Hussein Abdallah. Lors de cette réunion, cheikh Kaouk a rendu hommage aux positions prises par le président de la République, soulignant que la zone anciennement occupée ne devrait pas être une oubliée du développement. Le ministre Cardahi a pour sa part indiqué que « la zone anciennement occupée, à l’instar de toutes les régions du Liban, bénéficiera de projets de développement dans plusieurs domaines », soulignant que le président de la République recommande aux ministres d’accorder une attention spéciale aux villages de la bande frontalière.