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Environ 4 000 vacanciers libanais toujours « coincés » à Beyrouth L’affaire al-Salam Boccacio de nouveau sur le tapis

Cet été, il semble que le mauvais sort s’acharne sur les vacanciers libanais, qu’ils aient décidé de passer des vacances à l’étranger ou qu’ils aient projeté de rentrer au pays pour la saison chaude. Principalement en cause : les compagnies de transports, qu’elles soient maritimes ou aériennes. Plus de 4 000 vacanciers, des Libanais pour la plupart, risquent de rester bloqués au pays si on ne trouve pas de solution à l’affaire du ferry-boat al-Salam Boccacio. Le dossier du bateau de plaisance al-Salam Boccacio, qui avait erré tout un week-end en Méditerranée il y a une dizaine de jours, est à nouveau d’actualité. Il semble qu’après le dernier transport des passagers de Beyrouth à Ancône (Italie – côte Adriatique) le mardi 3 août, le paquebot s’est arrêté de naviguer entre ces deux ports. Explications : bien que le propriétaire du ferry-boat, l’Égyptien Mamdouh Ismaël, se soit engagé lors d’une réunion tenue au ministère des Transports à ramener les 4 000 vacanciers – des Libanais pour la plupart – en Italie, il a pris la décision de ne plus envoyer son bateau sur la côte italienne. Dans ce cadre, quelques passagers qui avaient attendu 48 heures au port de Beyrouth la semaine dernière avaient porté plainte devant les autorités italiennes. Al-Salam Boccacio risque désormais d’être saisi s’il navigue dans les eaux territoriales italiennes. Rappelons dans ce cadre que le propriétaire du ferry-boat l’avait loué au Libanais Saïd Abou Sleiman, qui avait vendu plus de 4 000 billets aller-retour Ancône-Beyrouth-Ancône, avant de prendre la fuite, en emportant la caisse, vers une destination inconnue. L’exploitant Abou Sleiman doit à ses fournisseurs 290 000 dollars de fuel, 85 000 dollars de produits alimentaires, 37 000 dollars d’eau potable et 45 000 dollars à son agent au Liban. Ce dernier avait démissionné il y a une dizaine de jours. Notons également que l’entreprise de l’exploitant d’al-Salam Boccacio, baptisée First Beyrouth Line, est enregistrée à Nicosie pour la modique somme de 1 000 pounds. Hier, les vacanciers libanais ont organisé, avec leurs voitures qu’ils avaient transportées à bord du ferry-boat, une mini-manifestation dans le centre-ville, bloquant pour quelque temps la route du Grand Sérail. En soirée, le ministère des Transports négociait une solution destinée à ramener ses 4 000 Libanais (et leurs 1 500 voitures environ) à Ancône pour la rentrée. Un vol charter, à prix réduit, pourrait être mis à leur disposition. De plus, un bateau, faisant le lien Ancône-Beyrouth tous les neuf jours, pourrait être utilisé pour le transport des voitures vers l’Italie. Notons que ce cargo peut transporter 230 automobiles. Entre-temps, ceux qui avaient décidé de revenir au Liban par voie maritime attendent toujours. Certains envisagent de rentrer en Italie par voie terrestre mais ils ne pourront pas avoir les visas, nécessaires à leur long périple.

Cet été, il semble que le mauvais sort s’acharne sur les vacanciers libanais, qu’ils aient décidé de passer des vacances à l’étranger ou qu’ils aient projeté de rentrer au pays pour la saison chaude. Principalement en cause : les compagnies de transports, qu’elles soient maritimes ou aériennes. Plus de 4 000 vacanciers, des Libanais pour la plupart, risquent de...