Le chef chiite Moqtada Sadr a accepté hier de désarmer sa milice et de la retirer de Najaf après l’instauration d’un cessez-le-feu.
Cette volte-face du chef radical est intervenue quelques heures après que le ministre irakien de la Défense eut menacé de lancer une offensive « décisive » à Najaf, si les miliciens ne se rendaient pas.
L’armée américaine, avec l’appui de la police irakienne, encercle totalement avec des chars et des fantassins le réduit d’environ un kilomètre carré au centre de la ville de Najaf, dans lequel se trouve le mausolée de l’imam Ali.
Les troupes sont à environ 500 mètres au sud et au nord du mausolée. Les affrontements ont cependant continué dans la vieille ville, faisant hier au moins 12 morts, miliciens et civils.
Par ailleurs, dans la prison d’Abou Ghraib à Bagdad, théâtre des abus révélés il y a près de quatre mois et pour lesquels plusieurs soldats américains ont été déférés devant la justice militaire, l’armée américaine a indiqué avoir tué deux prisonniers en tirant à balles réelles sur une émeute à laquelle participaient 200 détenus.
Les violences se sont également poursuivies dans le reste de l’Irak, faisant au moins une dizaine de tués.
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