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Actualités - CHRONOLOGIE

Communautés - Messe patriarcale à Kannoubine pour la fête de l’Assomption Sfeir : Le désespoir n’aura pas le dernier mot (photos)

C’est une fin de semaine particulièrement riche que le patriarche Nasrallah Sfeir a passée à sa résidence estivale de Dimane (Liban-Nord), tandis que le Liban tout entier célébrait la fête de l’Assomption de la Vierge Marie. Les activités du chef de l’Église maronite ont englobé, comme de coutume, l’accueil des invités de tous horizons, au nombre desquels figurait, hier, le président de la Ligue maronite, Michel Eddé, un intime du patriarche, que ce dernier a retenu à déjeuner. Les deux hommes ont effectué un tour d’horizon des principaux sujets de l’heure, ainsi que des questions touchant la Ligue maronite, dont les statuts sont en cours de refonte. Le chef de l’Église maronite avait évoqué, lors de son homélie dominicale, le sens de la fête mariale de l’Assomption, que les maronites entourent d’un faste tout particulier depuis le milieu du 15e siècle. « Pour les chrétiens, la fête de l’Assomption est, par excellence, la fête de l’espérance chrétienne, des vertus incarnées par la Vierge et de l’abnégation de la maternité », a affirmé le patriarche Sfeir, qui a par ailleurs souligné combien « les épreuves que vit la région sont difficiles ». Samedi, le patriarche s’était engagé, dès les premières lueurs de l’aube, sur le sentier qui descend du siège de Dimane vers la Vallée sainte où se trouve le couvent de Notre-Dame de Kannoubine, siège durant quatre siècles des patriarches maronites. Parvenu à destination, au terme d’une marche de près de deux heures, le chef de l’Église maronite y a célébré, par anticipation, la messe de l’Assomption, entouré d’une vingtaine de compagnons de marche. L’office a été servi par les religieuses antonines qui s’occupent de ce couvent. « Nous sommes là pour renouveler notre foi en Dieu et notre confiance dans la Vierge Marie et dans notre longue histoire maronite », avait dit le patriarche durant son homélie. Revenu à Dimane en voiture, le patriarche y a reçu les députés Gebrane Tok et Farès Souhaid, ainsi que le ministre de l’Éducation, Samir el-Jisr. « Nous avons parlé de tout, sauf de la présidentielle », a déclaré le député de Bécharré, à l’issue de l’audience, avant de préciser que les « constituantes de la République » viennent avant la polémique sur qui en sera le président. Avec le ministre de l’Éducation, l’entretien a porté sur les contractuels de l’Éducation nationale, un point qui figurera à l’ordre du jour du Conseil des ministres qui se tient jeudi. Nous avons besoin de près de 2 700 contractuels, a affirmé en substance M. Jisr, et nous engagerons tous les contractuels qui ont réussi au concours d’admission, si le nombre correspond au besoin. Mais en tout cas, a affirmé le ministre, il n’est pas question d’engager des candidats qui auraient échoué au concours. Sous-entendu pour des raisons d’équilibre confessionnel dans le recrutement. Dans la soirée de samedi, le patriarche s’est rendu à Hasroun, non loin de Dimane, pour y célébrer la messe en l’église Sainte-Anne, mère de la Vierge Marie. « Tant que nous aurons au ciel une Mère si puissante et si tendre, nous pourrons bannir toute crainte et toute inquiétude, aussi sombre que soit l’époque et aussi chargé que soit l’horizon, car le dernier mot ne sera pas au désespoir, mais à l’espérance, non aux ténèbres, mais à la lumière, non à la mort, mais à la vie », devait conclure l’homélie patriarcale prononcée pour l’occasion. Rentré au siège patriarcal de Dimane, le patriarche devait admirer, quelques moments durant, les magnifiques feux d’artifice qui illuminaient de leurs rosaces multicolores le ciel de Hasroun et de Dimane.
C’est une fin de semaine particulièrement riche que le patriarche Nasrallah Sfeir a passée à sa résidence estivale de Dimane (Liban-Nord), tandis que le Liban tout entier célébrait la fête de l’Assomption de la Vierge Marie.
Les activités du chef de l’Église maronite ont englobé, comme de coutume, l’accueil des invités de tous horizons, au nombre desquels figurait,...