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Actualités - CHRONOLOGIE

Le mouvement réformiste Kataëb déplore la désunion de l’opposition à Beyrouth

Le mouvement réformiste Kataëb a déploré hier le fait que l’opposition « n’ait pas réussi à se mettre d’accord sur une position commune pour les élections de Beyrouth », s’estimant « désolé qu’une liste d’opposition, qui renferme des personnalités avec lesquelles nous ne nous retrouvons pas sur la même ligne politique et nationale » ait été formée dans la capitale. « Cela a ajouté à la dispersion dans les rangs de l’opposition, qui aurait due être unie, notamment dans la capitale », a estimé le mouvement, dans un communiqué. « Les résultats étaient décevants, que ce soit au niveau des taux très bas de participation ou de la dispersion des rares bulletins qui ont été déposés », a ajouté le communiqué. En revanche, le mouvement réformiste s’est félicité des résultats enregistrés au niveau des moukhtars, où la plupart de ses candidats ont réussi, même « s’ils ont surtout été combattus par des proches » de la formation. Il s’est également félicité des résultats enregistrés par la liste d’opposition à Zahlé et des victoires obtenues dans des villages de la Békaa. Par ailleurs, le mouvement réformiste Kataëb a catégoriquement démenti la déclaration faite samedi par le ministre de l’Économie Marwan Hamadé, qui avait évoqué de prétendues alliances conclues par M. Michel Murr au Metn. Le mouvement réformiste a précisé « avoir mené un combat électoral acharné au Metn contre les listes apparentées au pouvoir et soutenues par M. Michel Murr » et « avoir remporté plusieurs victoires contre les alliés du pouvoir ». « Si M. Michel Murr en a remporté d’autres, c’est parce que l’opposition n’a pas pu se regrouper dans certaines localités de la région, et parce qu’elle a fait face à cette échéance électorale en rangs dispersés », a-t-il indiqué. « Le tumulte électoral dépassé, l’objectif de l’opposition devrait être de tirer les leçons aussi bien des victoires dans l’union que des défaites dans la désunion, et de resserrer ses rangs dans la perspective des futures batailles politiques qui guettent le pays, notamment la présidentielle cette année et les législatives de 2005. Des échéances politiques par excellence qui vont déterminer les orientations nationales du Liban », a-t-il conclu.
Le mouvement réformiste Kataëb a déploré hier le fait que l’opposition « n’ait pas réussi à se mettre d’accord sur une position commune pour les élections de Beyrouth », s’estimant « désolé qu’une liste d’opposition, qui renferme des personnalités avec lesquelles nous ne nous retrouvons pas sur la même ligne politique et nationale » ait été formée dans la...