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Coup de chapeau à la démocratie – mais pas à la politique ! – US

Pour Walid Joumblatt, qu’on soit pour ou contre la politique américaine, force est de constater que les responsables US se voient réclamer des comptes. « Car aux États-Unis, le processus politique est par essence démocratique. Quelle que soit l’envergure d’un dirigeant, il reste dans le collimateur de l’opinion publique. Récemment l’on a pu voir à la télé Rumsfeld et l’état-major militaire américain interrogés par les membres du Congrès, durant quelque deux heures. Ils n’étaient pas au mieux : Rumsfeld et les hauts gradés du Pentagone, en posture défensive, perdaient pied, semblaient confus et, parfois, ils s’énervaient. » Avec un soupir désabusé, Joumblatt se demande ensuite quand donc l’on pourrait assister, dans le monde arabe, à un même spectacle de comparution démocratique. « Assez de rhétorique dans les sommets arabes ou ailleurs, comme lors de la rencontre d’Alexandrie. Assez de verbiage théoricien autour de la démocratie et de ses voies variées. La parole est facile. Mais il faut rendre des comptes. » Et de s’incliner ensuite devant des critiques américains mordants, pointus, comme le cinéaste Michael Moore, Seymour Hirsch ou le journaliste Bob Woodward. Qui par leurs observations ou leurs informations « démystifient les allégations justifiant l’agression américaine contre l’Irak. Pour qu’ensuite Rumsfeld et les staff du Pentagone rendent des comptes ».
Pour Walid Joumblatt, qu’on soit pour ou contre la politique américaine, force est de constater que les responsables US se voient réclamer des comptes. « Car aux États-Unis, le processus politique est par essence démocratique. Quelle que soit l’envergure d’un dirigeant, il reste dans le collimateur de l’opinion publique. Récemment l’on a pu voir à la télé Rumsfeld et...