Otages La mère d’un ressortissant syrien exhorte le palais Bustros à intervenir pour libérer son fils enlevé en Irak(photo)

La mère d’un ressortissant syrien, Oussama Issa, enlevé le 6 août dernier en Irak en même temps que les quatre camionneurs libanais, a exhorté hier le ministère des Affaires étrangères à Beyrouth à intervenir pour obtenir la libération de son fils. « J’exhorte le ministère libanais des Affaires étrangères et les parties irakiennes influentes à œuvrer pour obtenir la libération de mon fils Oussama Issa (25 ans) », a déclaré à l’AFP Khalidiyé Abboud, une Libanaise épouse d’un ressortissant syrien, Mounir Issa. Deux des quatre camionneurs libanais, Nasser Jundi et Qassem Merqbaoui, avaient été respectivement relâchés lundi et mardi. « Nasser Jundi m’a assuré qu’Oussama a été enlevé avec eux et qu’ils étaient bien traités » par leurs ravisseurs, a déclaré Mme Abboud-Issa, originaire de Halba, au Akkar. Oussama Issa travaille avec Khaled Osmane, a indiqué sa mère qui s’est étonnée du fait que le nom de son fils n’avait pas été mentionné dans les médias. Khaled Osmane ainsi que Taha Jundi sont les deux autres camionneurs libanais, toujours en captivité. Nasser Jundi, qui a regagné le Liban, a déclaré hier à la presse que les ravisseurs l’avaient bien traité et l’avaient interrogé sur la destination de la marchandise. Il avait confirmé mercredi soir que ses ravisseurs détenaient toujours deux des Libanais ainsi qu’un Syrien qui faisait partie du même convoi routier. Par ailleurs, cinq camionneurs syriens, qui convoyaient en Irak des générateurs d’une société libanaise, ont été enlevés lundi sur la route de Bagdad et relâchés hier sans véhicules ni marchandises, a-t-on appris auprès des services de sécurité libanais. Le convoi a été intercepté à 130 km de Bagdad, a-t-on indiqué de même source, sans fournir plus de détails. Depuis le début de la vague d’enlèvements en Irak au printemps, une quinzaine de Libanais ont été enlevés, des rapts crapuleux dans la majorité des cas, et la plupart d’entre eux ont été relâchés. Mais Hussein Olayyan, qui travaillait pour une société de télécommunications, a été égorgé en juin par ses ravisseurs, membres d’un groupe armé se faisant appeler « Brigades de la colère islamique ».