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Actualités - CHRONOLOGIE

Mouvements de population - Des négociations auront lieu au Caire en septembre Le Liban convié à la réunion du Comité international de l’émigration

La question de l’émigration à partir de la région méditerranéenne est devenue, depuis un certain temps, le centre d’intérêt du secrétaire général de l’Onu, Kofi Annan, et de plusieurs gouvernements concernés par ce phénomène. À ce sujet, le ministère libanais des Affaires étrangères vient de recevoir une lettre du directeur exécutif adressée par le Comité international de l’émigration au gouvernement l’invitant à participer aux négociations régionales organisées par le comité les 13 et 14 septembre prochain au Caire. Dans sa lettre, le comité demande au palais Bustros de lui fournir des renseignements clairs et précis sur les politiques suivies par l’État en matière d’émigration et les approches des pays de la région. Des sources informées ont indiqué qu’à l’ordre du jour de la réunion du Caire, figure l’examen des informations recueillies sur le sujet, notamment tous les renseignements concordants qui intéressent la communauté internationale dans son ensemble. Établi le 12 septembre 2003 à Genève, le comité s’était déjà réuni une première fois à Manille, en mai dernier, et compte multiplier ses rencontres dans le continent américain, en Afrique et en Europe. Il est à noter que ce comité regroupe des personnalités éminentes et complètement indépendantes, qui soumettront leur rapport à M. Annan au milieu de l’été 2005. La lettre précise en outre que le Liban est considéré comme un pays important du point de vue de l’émigration de ses citoyens vers les pays du Golfe, vers l’Europe et les Amériques, et que les nouvelles générations d’immigrants sont essentiellement constitués de jeunes, alors que dans les années trente et quarante, les émigrés constituaient une main-d’œuvre à la recherche d’emplois et visant à faire fortune dans les pays d’accueil. Parmi les tâches dont est chargé le comité et telles que précisées dans la lettre d’invitation adressée au Liban, celle de consacrer la question de l’immigration comme une priorité dans l’agenda international, et ce après les multiples discussions qui ont eu lieu entre les gouvernements et les institutions internationales concernés, en collaboration avec le secteur privé, les médias et d’autres acteurs qui ont un lien quelconque avec ce phénomène. Le comité est en outre chargé d’analyser les failles qui existent dans les politiques adoptées par les différents gouvernements en relation avec la situation globale de la région et tous les facteurs directs ou indirects qui influent sur le mouvement de l’émigration. Le comité devra par la suite présenter ses recommandations à ce sujet, notamment sur la manière de renforcer la « gestion de l’émigration » sur le plan interne aussi bien qu’international. Parmi les pays également concernés par ce phénomène, l’Algérie, la France, la Grèce, l’Italie, la Jordanie, le Koweït, la Lybie, le Maroc, Qatar, l’Arabie saoudite, l’Espagne, la Syrie, la Tunisie, la Turquie et les Émirats arabes unis en plus des pays africains. Le comité a en outre adressé des invitations à la Ligue arabe, à plusieurs ONG et à des sociétés spécialisées en matière d’immigration. Le comité a recommandé aux pays conviés d’envoyer un représentant du niveau d’un directeur général ou, de préférence, un spécialiste en matière d’émigration. Khalil FLEYHANE
La question de l’émigration à partir de la région méditerranéenne est devenue, depuis un certain temps, le centre d’intérêt du secrétaire général de l’Onu, Kofi Annan, et de plusieurs gouvernements concernés par ce phénomène. À ce sujet, le ministère libanais des Affaires étrangères vient de recevoir une lettre du directeur exécutif adressée par le Comité...