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Actualités - OPINION

Fléchettes Merci, merci, c’est trop...

De loin en loin, cette pancarte : « Travaux. Veuillez pardonner le dérangement. Nous œuvrons pour vous. » Grand bien leur fasse. Mais un peu moins de courtoisie et un peu plus de célérité rendraient le « dérangement », plaisant euphémisme, moins pénible. Et, surtout, moins spoliateur. Car lorsqu’ ils commencent à « œuvrer pour nous », ils n’en finissent pas. Avant-hier, Accaoui. Hier, l’entame de la rue Hamra. Aujourd’hui, la rue Spears. Qui semble d’ailleurs être, comme Monnot, un cobaye sélect : c’est la douzième fois, en deux ans, qu’elle est perforée. Et fermée de bout en bout. Ses magasins aussi, forcément. La poisse. Pour combien de temps, combien de jours, combien de semaines, combien de mois ? Ça dépend s’il y a ou non un Hariri pour presser le mouvement. Le comble, c’est qu’ils lançent leurs machines la nuit. Bonjour le dodo. Sous prétexte de ne pas perturber, le jour, un trafic qui est en tout cas interrompu ! Et la lune se fend d’un sourire complice, quand une excavation remblayée est rouverte parce que les canalisations d’eau ont pété sous les trépidations heavy metal des bulldozers. Une aubaine, ces extras. On peut ainsi prolonger jusqu’à l’hiver la douce musique des travaux d’infrastructure. Et en rallonger la facture. J. I.
De loin en loin, cette pancarte : « Travaux. Veuillez pardonner le dérangement. Nous œuvrons pour vous. » Grand bien leur fasse. Mais un peu moins de courtoisie et un peu plus de célérité rendraient le « dérangement », plaisant euphémisme, moins pénible. Et, surtout, moins spoliateur. Car lorsqu’ ils commencent à « œuvrer pour nous », ils n’en finissent...