Communautés - En marge des JO Conférence de Audeh à Athènes sur « la religion, la paix et l’idéal olympique »

Le métropolite de Beyrouth, Mgr Élias Audeh, a participé hier à Athènes à une conférence interreligieuse sur « la religion, la paix et l’idéal olympique », organisée par le patriarcat œcuménique, en collaboration avec la Cité olymique de Amaroussion. Mgr Audeh représente le patriarche d’Antioche, Mgr Ignace IV Hazim, à cette conférence qui doit prendre fin aujourd’hui. Le métropolite de Beyrouth a prononcé une allocution au nom du patriarche Hazim, qui a adressé ses salutations au patriarche de Constantinople, Mgr Bartholomeos, et au maire du village olympique de Amaroussion, Panagiotis Tzanikos, ainsi qu’aux participants à la conférence. « L’Église orthodoxe d’Antioche est consciente de sa vocation d’être une église de dialogue, dont l’identité est forgée par sa mission plutôt que par son ethnicité et ses particularités historiques, a déclaré Mgr Audeh. Nous déployons nos efforts pour être des témoins fidèles de l’amour de Dieu et du Christ pour toute l’humanité. Ce témoignage est un appel à l’obéissance, à “l’amour, à la foi, au service, à une patiente endurance” et à l’engagement courageux. » « Nous sommes heureux de prendre part à cette rencontre entre représentants de différentes fois et traditions. Il s’agit d’une occasion, pour nous tous, de renouveler notre engagement en faveur du bien commun, enraciné dans l’héritage humain de longue date, et qui est imprégné de sagesse ancienne et des valeurs qui soutiennent les idéaux olympiques. Notre foi révèle la plénitude de sens contenus dans ce principe naturel, articulé et affiné tout au long de l’histoire », a-t-il poursuivi. « Au moment où nous réfléchissons sur ces valeurs humaines et leur signification actuelle, nous devons nous rappeler que nos souvenirs ont été affectés par les rivalités, les peurs et les hostilités qui, par certains moments, couvrent de leur ombre l’amitié, les échanges et les relations pacifiques. Puissent les valeurs olympiques, retrouvées en cette occasion, nous aider à restaurer et à revivre la beauté de la rencontre humaine par-delà toutes les divisions et toutes les discriminations : nationales, culturelles, sociales, raciales, religieuses ou tout autre. Le but étant de “caresser un espoir réel en faveur d’une société multiculturelle faite de paix, de liberté, de justice sociale et de respect des droits humains” », a indiqué Mgr Audeh.