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Diplomatie - Tour d’horizon avant transfert L’ambassadeur US prédit derechef au Liban un avenir prospère

Optimiste, comme tout bon Américain (et tout bon diplomate), Vincent Battle redit, avant son départ pour un autre poste, sa foi dans l’avenir de ce pays. Pour lequel, il convient de le rappeler, il s’est personnellement dépensé. En effectuant notamment une tournée de promotion auprès des émigrés libanais installés en Amérique, afin de les presser d’investir dans la mère-patrie de leurs origines. Hier, venu prendre congé du ministre des Affaires étrangères, Battle a rappelé qu’à maintes reprises il a souligné les potentialités considérables de ce pays. Dont la population résidente se résume certes à quatre petits millions, mais qui en compte bien plus disséminés de par le vaste monde. Un exemple unique de taille compensée, à son avis. Il a ajouté qu’en conjuguant les atouts libanais, on ne peut qu’être optimiste pour l’avenir, malgré les difficultés et les défis de l’heure. Le diplomate insiste : six ans de séjour au Liban l’ont convaincu que des perspectives éminemment positives s’ouvrent devant un peuple qui jouit de tant de qualités, et qu’anime une si intense dynamique de vie. Sur ses échanges avec Jean Obeid, mis à part les adieux protocolaires, Battle a indiqué qu’ils avaient porté sur les sujets qui donnent matière à un dialogue d’amitié constant. D’une manière générale, sur la situation du Liban telle que l’Amérique la voit ou l’interprète. Et plus particulièrement sur des problèmes d’actualité comme la prise d’otages libanais en Irak et les dangers en rapport avec les activités qui menacent la communauté internationale. Entendre sans doute le terrorisme, cheval de bataille numéro un pour les States. Il a également été question du Darfour, à la lumière de la récente réunion de la Ligue consacrée à ce dossier. Signalons que Battle sera remplacé à Awkar par Jeffrey Feltman. Liaison aérienne Par ailleurs, le ministre Obeid a conféré hier avec l’ambassadeur du Brésil, Marcus de Vincenzi. Qui l’a invité au dîner donné par l’ambassade, conjointement avec la Chambre de commerce arabo-brésilienne, à l’occasion de l’ouverture d’une ligne aérienne régulière Beyrouth-São Paulo, assurée par la compagnie TAM, en accord avec la MEA. Le diplomate a rappelé qu’au cours des derniers mois, les deux pays ont échangé les visites au niveau des chefs d’État. Il a réitéré les remerciements pour la parcelle offerte par le gouvernement libanais en vue de la création d’une Maison du Brésil. Enfin, au sujet du sommet latino-arabe, l’ambassadeur, citant Obeid, a indiqué qu’initialement prévu pour février, il devrait probablement se tenir en avril prochain. D’autre part, le ministre Obeid a reçu le consul honoraire de Belgique en Mauritanie, Nabil Hajjar.

Optimiste, comme tout bon Américain (et tout bon diplomate), Vincent Battle redit, avant son départ pour un autre poste, sa foi dans l’avenir de ce pays. Pour lequel, il convient de le rappeler, il s’est personnellement dépensé. En effectuant notamment une tournée de promotion auprès des émigrés libanais installés en Amérique, afin de les presser d’investir dans la...