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L’échéance au menu des entretiens à Dimane Boueiz : Le chef de l’État doit représenter aussi sa communauté(photo)

Le ministre de l’Environnement, Farès Boueiz, a affirmé hier que le chef de l’État devrait en principe représenter non seulement la nation, mais aussi sa communauté. De son côté, le ministre de l’Information, Michel Samaha, a estimé que le patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir, était attaché aux principes qu’il a exprimés et qu’il aspirait à ce que ces principes se concrétisent de manière à aider les citoyens libanais, dans le cadre de la Constitution et des lois, et garantir la bonne marche de la démocratie et la pratique des libertés. Les deux hommes ont été reçus hier à Dimane par Mgr Sfeir, avec qui ils ont évoqué des questions d’ordre local – la présidentielle – et régional. À l’issue de la rencontre, M. Samaha a indiqué qu’il était normal qu’il y ait des points de vue différents sur la scène locale, ce qui reflète selon lui le dynamisme de la vie politique au Liban. Il a précisé que l’entretien avait porté sur la présidentielle, « une échéance importante », refusant d’en dire plus. Les deux hommes ont également exprimé leur inquiétude vis-à-vis de la situation sur le plan régional, et tout particulièrement en Irak et en Palestine. Le patriarche maronite a ensuite reçu M. Boueiz, avec qui il a évoqué les attentats visant les églises en Irak et la présidentielle. « Contrairement aux opinions des autres, je pense qu’il est utile de discuter de l’échéance, parce que cela permet de décanter les choses. Le peuple n’élit pas directement le président, et la Chambre prend en considération de nombreux facteurs internationaux, régionaux et nationaux. C’est pourquoi il est nécessaire que des messages déterminés soient lancés », a-t-il indiqué. « Il faut aussi que l’échéance soit liée à des facteurs nationaux, purement internes, en rapport avec le peuple. Après tout, le président est en rapport avec le peuple. C’est pourquoi il faut qu’il existe un minimum de confiance entre lui et les Libanais, et il doit bénéficier d’un minimum d’approbation populaire, surtout du côté de ceux qu’il est censé représenter. Le président ne représente pas seulement la nation, mais aussi une communauté spécifique, et il n’est pas possible qu’il soit loin de cette communauté ou tout bonnement rejeté par elle en raison de facteurs extérieurs et internationaux. Si le Liban doit prendre en considération ces facteurs lorsqu’il prend une décision, il ne faut toutefois pas que le facteur libanais soit absent », a-t-il ajouté. Interrogé sur son éventuelle candidature à la présidence, Farès Boueiz a répondu : « Aucune personnalité qui œuvre dans la chose publique ne pourrait refuser d’assumer des responsabilités. Mais le processus de déclaration de candidature à travers les médias n’existe ni dans la loi ni dans la Constitution. C’est le Parlement qui désigne le président. Et j’utilise le terme “désigner” au lieu d’ “élire”, parce qu’il ne s’agit pas d’une élection au sens propre du terme. Le processus se déroule en tenant compte de plusieurs facteurs internes et externes. Le Parlement peut élire un président parmi les candidats non déclarés -–cela s’est produit par le passé – tout comme il existe des candidats de longue date qui n’ont jamais eu de chance. »

Le ministre de l’Environnement, Farès Boueiz, a affirmé hier que le chef de l’État devrait en principe représenter non seulement la nation, mais aussi sa communauté.
De son côté, le ministre de l’Information, Michel Samaha, a estimé que le patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir, était attaché aux principes qu’il a exprimés et qu’il aspirait à ce que ces...