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Présidentielle - Sfeir doit avoir des positions plus claires, déclare le ministre de l’Environnement Pour Frangié et Boueiz, les Libanais ont leur mot à dire dans l’élection(photo)

Les ministres Farès Boueiz et Sleimane Frangié conviennent tous deux que les Libanais doivent avoir leur mot à dire dans l’élection présidentielle, et que la prochaine étape ne devrait pas ressembler à celle d’aujourd’hui. Les deux responsables ont eu l’occasion d’exprimer leurs points de vue à ce sujet à l’occasion d’un déjeuner donné samedi par le député César Moawad dans son domicile à Ehden. En réponse aux questions des journalistes, M. Boueiz a estimé que l’acte de candidature dans ce pays n’est pas très utile dans la mesure où le président de la République est susceptible d’être élu même s’il n’est pas candidat. De fait, selon lui, « le Parlement basera plutôt son choix sur la capacité du chef de l’État à gérer les circonstances extérieures et intérieures ». Mais si le ministre de l’Environnement estime que le Liban doit tenir compte de la conjoncture régionale et internationale dans l’élection d’un chef d’État, « il ne peut pas faire abstraction des considérations internes, car en fin de compte, ce président est libanais, et il aura à traiter avec le peuple libanais. Par conséquent, il doit être accepté par son peuple et par sa communauté », a-t-il ajouté. Prenant la parole à son tour, M. Frangié a notamment déclaré qu’il partageait le point de vue du ministre Boueiz, concernant la nécessité de prendre en considération les circonstances locales et internationales à la fois, dans le choix d’un président de la République. À la question de savoir si son absence à la cérémonie d’inauguration du jardin des patriarches avait une signification politique particulière, le ministre de la Santé a répondu : « La manière dont les gens ont été invités à cette occasion n’était pas normale. En effet, de nombreux services de sécurité ont contacté les députés et les différentes personnalités pour s’assurer de leur présence à la cérémonie. » Au sujet de la présidentielle, M. Frangié a ajouté : « J’appuie tout candidat nationaliste, arabe et ouvert, et je combats toute personne enfermée sur elle-même et fanatique. » Et le ministre de conclure en affirmant que la Syrie reste tout de même le plus grand électeur. M. Boueiz a donné davantage de précisions concernant le scrutin présidentiel dans un entretien accordé à la Voix du Liban. Soulignant la nécessité d’un changement de personne et de style au pouvoir, il a estimé que la non-élection d’un nouveau chef d’État « coûterait très cher au pays ». Mais pour M. Boueiz, il ne fait pratiquement aucun doute qu’un nouveau président serait élu, d’autant plus que « l’amendement de la Constitution est extrêmement difficile ». Invitant le président Émile Lahoud à mettre fin à la polémique actuelle concernant l’échéance présidentielle, il lui a notamment demandé d’exclure sans équivoque un renouvellement de son mandat. S’adressant d’autre part à ceux qu’il a appelés « décideurs », M. Boueiz a déclaré : « Si le président de la République ne représente pas effectivement toutes les parties libanaises et qu’il n’est pas accepté par les chrétiens et les maronites en particulier, mieux vaut s’abstenir de le présenter. » Soulignant enfin la nécessité pour le prochain président d’entretenir de bonnes relations avec la Syrie, le ministre de l’Environnement a estimé enfin que le patriarche Nasrallah Sfeir gagnerait à être plus clair dans ses positions concernant l’échéance présidentielle, de manière à montrer que les chrétiens ont leur mot à dire dans cette affaire.


Les ministres Farès Boueiz et Sleimane Frangié conviennent tous deux que les Libanais doivent avoir leur mot à dire dans l’élection présidentielle, et que la prochaine étape ne devrait pas ressembler à celle d’aujourd’hui. Les deux responsables ont eu l’occasion d’exprimer leurs points de vue à ce sujet à l’occasion d’un déjeuner donné samedi par le...