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Partis - Nomination d’un officier druze à la tête des gardes-frontières israéliens Le PSP : l’État hébreu tente de contenir l’opposition des druzes d’Israël
le 04 août 2004 à 00h00
Le Parti socialiste progressiste (PSP) a jugé hier que la nomination d’un officier druze à la tête des gardes-frontières israéliens visait à contenir l’opposition des druzes d’Israël, dont plus de la moitié refusent désormais la conscription. « Cette nomination, la première depuis la création de l’État hébreu, intervient dans le cadre des tentatives des autorités d’occupation de contenir et de lutter contre l’éveil de la conscience nationale des Arabes druzes (...) concrétisé par le refus du service militaire obligatoire, qui a atteint des taux inégalés », souligne un communiqué du PSP.
Selon le Parti socialiste progressiste, « plus de la moitié des appelés refusent de se soumettre aux ordres des tribunaux militaires et sont détenus dans les prisons des forces d’occupation ».
Le PSP, qui renouvelle son appui à l’intifada – que les gardes-frontières israéliens répriment activement –, souligne que les druzes ne sont pas les seuls Arabes à s’enrôler dans les rangs des troupes de l’État hébreu.
« Des Arabes d’autres communautés se portent volontaires dans les rangs des forces d’occupation, et lorsque les médias ne le signalent pas, ils tombent involontairement dans le piège des allégations mensongères d’Israël qui entend creuser le fossé entre les Arabes druzes et le reste du peuple palestinien », estime le PSP. Dans un autre communiqué, l’association du Pacte des Béni Maarouf libres relève que, selon les médias israéliens, le nombre de volontaires arabes non druzes engagés dans les services de sécurité israéliens a atteint plusieurs milliers. « Pourquoi cette information n’est-elle pas diffusée au même titre que la nomination de l’officier druze, annoncée lundi dernier ? Le but n’est-il pas de maintenir les druzes dans la case des accusés, en position de confrontation avec leur peuple palestinien comme l’a planifié l’institution sioniste ? » s’interroge cette association.
Israël a annoncé lundi la nomination du commandant druze Hussein Farès au poste de chef des gardes-frontières israéliens, une première depuis la création de cette force au début des années 1950.
Le Parti socialiste progressiste (PSP) a jugé hier que la nomination d’un officier druze à la tête des gardes-frontières israéliens visait à contenir l’opposition des druzes d’Israël, dont plus de la moitié refusent désormais la conscription. « Cette nomination, la première depuis la création de l’État hébreu, intervient dans le cadre des tentatives des autorités...
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