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LU POUR VOUS Le best-seller de l’année qui a passionné des millions de lecteurs de par le monde «Da Vinci Code», de Dan Brown, polar ésotérique ou thèse fantaisiste ?

Quatre millions de lecteurs américains et presque autant dans les 35 pays où il a été traduit. Sans compter les droits d’adaptation cinématographique qui ont déjà été achetés par la Columbia Pictures. Da Vinci Code, le thriller ésotérique de Dan Brown, est certainement le best-seller de l’année. «Un livre envoûtant, idéal pour les passionnés d’histoire, les amateurs de conspiration, les mordus de mystère et pour ceux qui aiment les grands récits que l’on ne parvient pas à lâcher», écrit son éditeur en quatrième de couverture. Un livre disponible depuis un bon moment déjà dans les librairies libanaises et qui provoque autant de curiosité que de rumeurs. Des lecteurs enthousiastes assurent qu’ils l’ont lu d’une seule traite. D’autres, déçus, estiment qu’il n’y a là que du sous Umberto Eco. D’autres encore y voient un pernicieux travail de sape des croyances chrétiennes. Aurait-on affaire à une œuvre à double fond? Meurtre au musée La trame: alors que le conservateur du Louvre a rendez-vous au musée avec un éminent spécialiste des symboles, venu de Harvard, il est retrouvé mort aux pieds de la Joconde. Qui a assassiné Jacques Saunière et pourquoi ce dernier a-t-il tracé avec son propre sang un étrange pictogramme? Robert Langdon, l’historien d’art et professeur de symbolisme, que la victime devait rencontrer, se retrouve dans une bien mauvaise situation. Avec l’aide de la petite-fille de Saunière, elle-même cryptographe, il va tenter de décoder le message. Ils découvriront ensemble que tout tourne autour de l’œuvre de Léonard de Vinci, qui fût l’un des grands maîtres du Prieuré de Sion, société secrète qui, dit-on, protégeait un secret millénaire. Traqués par la police et des membres de l’Opus Dei, les deux héros en cavale iront de péripétie en aventure, avant de déchiffrer l’un des plus grands mystères de la chrétienté. La trame machiavélique de Dan Brown dépasserait-elle les limites de son roman? Quel lien entre Hugo, Cocteau et Da Vinci? Des manœuvres occultes des dirigeants de l’Opus Dei aux étranges rituels auxquels s’adonnent les membres d’une société secrète, en passant par les symboles païens décelés dans l’iconographie religieuse, le déchiffrage de codes et d’anagrammes secrets, la signification du nombre d’or, le lien entre Victor Hugo, Cocteau et Léonard de Vinci... Le roman de Dan Brown est truffé de détails érudits, d’informations et de révélations. Vraies ou fausses? C’est là que réside le mystère. D’autant que l’ouvrage aurait, paraît-il, nécessité deux ans de recherches dans les archives, d’études étymologiques, sans oublier les rencontres avec des membres de l’Opus Dei. Et que Dan Brown, avant de se consacrer entièrement à l’écriture – Da Vinci Code est son quatrième roman – , était professeur d’anglais et... historien d’art. Que penser de tout cela? S’agit-il d’un roman ou d’un fatras de thèses fantaisistes? Qui culminent justement dans l’assertion que le Christ aurait eu avec Marie-Madeleine une descendance... Quoi qu’il en soit, ce livre reste avant tout un polar captivant. Le suspense commence dès les premières pages et se poursuit sur un rythme infernal, avec des rebondissements à la pelle, tout au long des 105 courts chapitres qui composent ce pavé de 574 pages. L’intrigue a de la poigne. Et l’imagination débordante de Dan Brown, malgré un excès de détails et pas mal d’invraisemblances, entraîne les lecteurs dans une quête du Graal palpitante. Zéna ZALZAL
Quatre millions de lecteurs américains et presque autant dans les 35 pays où il a été traduit. Sans compter les droits d’adaptation cinématographique qui ont déjà été achetés par la Columbia Pictures. Da Vinci Code, le thriller ésotérique de Dan Brown, est certainement le best-seller de l’année. «Un livre envoûtant, idéal pour les passionnés d’histoire, les...