Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

FESTIVAL DE BAALBECK - Concerts de tambours japonais, demain, vendredi 30, et après-demain, samedi 31 juillet Démonstration du groupe Osaka Dadada-Dan Tenko aux Thermes romains du centre-ville (photo)

Présenté en collaboration avec l’ambassade du Japon, à l’occasion du cinquantième anniversaire des relations libano-japonaises, le concert de tambours japonais, qui sera donné par le groupe Osaka Dadada-Dan Tenko, demain, vendredi 30, et après-demain, samedi 31 juillet, au temple de Jupiter, à Baalbeck, promet d’être « un divertissement familial et énergétique ». C’est ainsi que l’ont qualifié, en substance, M. Tokumitsu Murakami, l’ambassadeur du Japon, et Mme Joanna Debbané, membre du comité du Festival de Baalbeck, au cours d’une rencontre avec la presse, suivie d’une démonstration, aux Thermes romains du centre-ville. Démonstration par les professionnels d’abord : une dizaine de jeunes batteurs et batteuses, aux coups de baguette vigoureux, accompagnés de sauts, de cris et de toute une gestuelle dynamique, ont joué Beat for tomorrow, la musique de clôture du spectacle qu’ils présenteront sur les marches du temple de Jupiter. Puis, le tuteur et fondateur de la troupe, le danseur-chorégraphe Issaya Mondori, a donné des notions de frappe aux petits et grands qui, parmi le public attroupé, avaient envie de s’essayer à ces caisses de résonance extrême-orientales. Historique Il existe cinq formes et grandeurs différentes – les plus grands ont un diamètre de 1,60 mètre – de taikos (tambours japonais). Globalement, ils sont fabriqués soit à partir d’un tronc d’arbre évidé et tendu des deux faces de peaux de vache, soit d’une caisse cylindrique entourée de cordages qui servent à régler le son. L’utilisation du taiko était, à l’origine, l’apanage des samouraïs, qui s’en servaient pour battre le rappel des troupes en cas de danger, ou encore pour stimuler l’agressivité des combattants. Plus tard, il est devenu un instrument d’accompagnement du théâtre Nô, avant de se développer en art spectaculaire à part entière. Au Japon, on ne conçoit pas de festivités traditionnelles sans taiko. Un folklore que l’ensemble Osaka Dadada-Dan Tenko a « modernisé et popularisé en Europe et à travers le monde », comme l’a souligné l’ambassadeur du Japon. Fondé en 1987, à Osaka, cet ensemble énergique de batteurs a commencé par s’entraîner quotidiennement sur de vieux pneus de voiture, avant de donner, au bout de cinq ans, son premier concert. Un succès. L’année suivante, ils partent en tournée en Europe. De retour au Japon, avec des idées nouvelles, ces musiciens « honnêtes, polis et simples » incorporent dès 1995, dans leurs spectacles, d’autres instruments ainsi que des danses, des arrangements de fleurs, la calligraphie et des synthétiseurs. En 1997, dix ans après leur création, ils adoptent le nom d’Osaka Dadada-Dan Tenko. Aujourd’hui, avec plus de 600 représentations à travers le monde, dont une grande tournée en 2002, ils sont considérés comme l’un des groupes qui a réussi à conjuguer modernisme et tradition. Les tambours du pays du Soleil levant à la cité du soleil, le spectacle promet d’être grandiose.
Présenté en collaboration avec l’ambassade du Japon, à l’occasion du cinquantième anniversaire des relations libano-japonaises, le concert de tambours japonais, qui sera donné par le groupe Osaka Dadada-Dan Tenko, demain, vendredi 30, et après-demain, samedi 31 juillet, au temple de Jupiter, à Baalbeck, promet d’être « un divertissement familial et énergétique »....