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Pakradouni invite les responsables à cesser de se divertir et à résoudre la crise économique
le 27 juillet 2004 à 00h00
Le ministre chargé du Développement administratif, le chef du parti Kataëb Karim Pakradouni, a estimé que les responsables devaient cesser de se divertir avec la question de l’élection présidentielle, en transformant le débat en ritournelle, en querelle byzantine, pour fuir leurs responsabilités concernant le règlement de la crise socio-économique. Une crise qui frappe les Libanais de plein fouet, a-t-il souligné.
M. Pakradouni a mis en garde contre le danger d’une dégradation du niveau de vie des Libanais, affirmant que près de 90 % des citoyens pourraient se retrouver sous le seuil de pauvreté, si ce n’était le rôle stabilisateur que joue l’émigration. « Sans les émigrés, la famine aurait ravagé le pays », a-t-il indiqué, estimant que les rentrées de l’émigration et l’aide apportée par les émigrés à leurs proches au Liban rétablissent un peu l’équilibre sur le plan socio-économique.
Le chef du parti Kataëb a déploré le manque de prospective au niveau socio-économique pour résoudre les crises ou réduire leur gravité. « Le gouvernement se contente de constater le chaos qui règne sur ce plan sans rien faire pour rectifier le cours des choses, a-t-il indiqué. Si la situation est très bien gérée sur le plan sécuritaire, elle est totalement anarchique au niveau économique. Sur le plan social, elle est devenue complètement insupportable. »
Le ministre chargé du Développement administratif, le chef du parti Kataëb Karim Pakradouni, a estimé que les responsables devaient cesser de se divertir avec la question de l’élection présidentielle, en transformant le débat en ritournelle, en querelle byzantine, pour fuir leurs responsabilités concernant le règlement de la crise socio-économique. Une crise qui frappe les...
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