Le président de l’Autorité palestinienne, Yasser Arafat, s’est engagé hier à poursuivre ses efforts pour consolider l’unité palestinienne, dans une intervention téléphonique retransmise devant des milliers de ses partisans rassemblés dans un camp de réfugiés du Liban-Sud.
« Nous continuerons à œuvrer à la consolidation et au renforcement de l’unité nationale », a souligné depuis son QG de Ramallah, en Cisjordanie, le dirigeant palestinien, dont les propos étaient diffusés par haut-parleurs.
M. Arafat a renouvelé son engagement à « préserver le droit au retour des réfugiés palestiniens disséminés de par le monde ».
« Nous continuerons à lutter pour la réalisation de l’État souverain et libre et à défendre notre terre », a ajouté M. Arafat sous les acclamations de la foule qui scandait : « Nous sommes tes hommes, Arafat ! », « Par notre âme et par notre sang, nous te défendrons. »
« Tout autre président que Arafat signifierait l’annulation du droit au retour », pouvait-on lire sur une banderole brandie par les manifestants rassemblés sur la place centrale du camp de Rachidiyé, situé à une vingtaine de kilomètres de la frontière libano-israélienne.
« Yasser Arafat est un président élu par son peuple, tout autre que lui serait à la solde des Américains ou des Israéliens », pouvait-on lire sur une autre banderole.
Sultan Aboul Aynayn, chef au Liban du Fateh, principale organisation palestinienne, a estimé dans son discours que « la Palestine n’est pas l’Irak ou le Pakistan pour que les États-Unis et Israël puissent imposer à son peuple un président dans le cadre de leur projet du “Grand Moyen-Orient” ».
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