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Terrorisme - Hariri : L’instabilité de la Syrie ébranlera toute la région Le Liban condamne avec force « l’attentat » de Damas

Dans un entretien téléphonique avec son homologue syrien Bachar el-Assad dans la nuit de mardi à mercredi, le président Émile Lahoud a condamné « l’attentat terroriste » perpétré dans un quartier résidentiel de Damas. De son côté, le Premier ministre Rafic Hariri a « condamné avec force », dans un communiqué hier, « l’opération terroriste qui a visé la Syrie ». « Le but de ceux qui ont mené cette action et de leurs instigateurs est de frapper la stabilité de la Syrie et d’ébranler toute la région car la Syrie constitue le pilier de sa stabilité et le dernier bastion face à ce qui se planifie contre le monde arabe, son peuple et le symbole de sa résistance », a souligné M. Hariri. Selon lui, « viser la Syrie constitue un maillon de la chaîne d’attaques qui se déplacent de la Palestine à Ryad et maintenant à Damas, menaçant la sécurité du monde arabe dans le but d’ébranler les piliers de sa stabilité ». M. Hariri s’est prononcé en faveur d’une « position commune » lors d’un sommet arabe qui trace « une stratégie claire pour mettre fin à la violation de la sécurité et de la stabilité arabe ». De son côté, le président de la Chambre, imité en cela par le vice-président du Conseil, Issam Farès, a condamné dans un télégramme adressé au chef de l’État syrien l’attentat de Mazzeh. Par ailleurs, les ministres ainsi que de nombreux députés, des blocs parlementaires et des partis politiques et des instances stndicales, économiques et religieuses, ont adressé des télégrammes condamnant l’attentat de Mazzeh. Toute tentative de déstabilisation de la Syrie mènerait à terme à une explosion de violence au Moyen-Orient, a-t-on estimé à la quasi unanimité. Les communiqués et télégrammes n’ont pas manqué de faire le lien entre l’attentat de Mazzeh et l’attentat manqué signalé en Jordanie, affirmant que la Syrie, à son tour, est menacée par le terrorisme. Le patriarcat grec-orthodoxe a condamné à son tour, dans un communiqué, l’attentat. Réunis à Balamand sous la présidence du patriarche Ignace IV Hazim, les évêques grecs-orthodoxes du Liban et de Syrie ont vu dans cette action subversive « une tentative de porter atteinte aux valeurs de modération et d’ouverture qui inspirent l’action de la Syrie, dans sa recherche d’une solution juste et globale ». « L’extrémisme et la violence n’ont jamais servi de fondation à notre société », a encore affirmé le communiqué.
Dans un entretien téléphonique avec son homologue syrien Bachar el-Assad dans la nuit de mardi à mercredi, le président Émile Lahoud a condamné « l’attentat terroriste » perpétré dans un quartier résidentiel de Damas.
De son côté, le Premier ministre Rafic Hariri a « condamné avec force », dans un communiqué hier, « l’opération terroriste qui a visé la Syrie...