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Actualités - CHRONOLOGIE

Armitage : « Quand on a une Constitution, on la respecte »

Le numéro deux du département d’État américain, Richard Armitage, a souligné que « quand on a une Constitution, on la respecte », dans une interview au journal koweïtien al-Raï al-Aam qui paraît ce matin. M. Armitage répondait à une question du journal sur l’éventualité d’un amendement constitutionnel au Liban en vue d’une prorogation du mandat présidentiel actuel. « Il n’est pas permis d’amender une Constitution qu’après une concertation étroite et avec la participation entière du peuple », a ajouté M. Armitage, soulignant que la décision d’amender ou non la loi fondamentale « revient au peuple libanais, dont le point de vue doit primer ». « Or les Libanais ne sont pas maîtres de leur décision », a-t-il dit. Il a rappelé à cet égard que l’Administration américaine affichait « une position constante depuis plusieurs années au sujet de la présence syrienne au Liban ». À une autre question relative aux efforts du Premier ministre, Rafic Hariri, pour régler la crise économique au Liban et sur le point de savoir si les États-Unis avaient l’intention d’aider davantage le Liban en matière économique, le responsable américain a déclaré : « Washington a une opinion élevée des efforts que M. Hariri et ses collègues déploient pour améliorer la situation de l’économie libanaise ». Il a indiqué que les États-Unis ont un programme officiel d’aide économique en faveur du Liban et qu’un grand nombre d’hommes d’affaires américains d’origine libanaise « témoignent d’un grand intérêt pour cette question ». « Mais, en toute franchise, je ne vois pas aujourd’hui la possibilité d’un mouvement d’enthousiasme en faveur d’un renforcement de l’aide éconmique au Liban de la part des États-Unis », a souligné M. Armitage.
Le numéro deux du département d’État américain, Richard Armitage, a souligné que « quand on a une Constitution, on la respecte », dans une interview au journal koweïtien al-Raï al-Aam qui paraît ce matin.
M. Armitage répondait à une question du journal sur l’éventualité d’un amendement constitutionnel au Liban en vue d’une prorogation du mandat présidentiel...