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Actualités - CHRONOLOGIE

Harb confirme sa candidature et, partant, son rejet de la reconduction

Boutros Harb souhaite que l’on élève le débat en matière de présidentielle, sujet d’une importance extrême pour le pays, qui se trouve au bord du gouffre, affirme-t-il. Ce qui signifie que l’on ne peut continuer de la sorte. Il est donc résolument contre le maintien du statu quo, entendre de la reconduction. En confirmant d’ailleurs sa propre candidature. Décision qu’il a prise de son propre chef, sans en référer. En précisant aussi qu’il n’est le candidat ni de Kornet Chehwane ni du Front national de la réforme auquel il appartient également. Il veut servir au redressement. Cependant, il ne se voit pas du même coup comme la seule solution. Et il propose un dialogue élargi autour des candidatures qui, à son avis, doivent être exposées sans tarder. Ces positions, Boutros Harb les a développées dans le cadre de l’émission radio Salon du samedi, de Wardé, sur les ondes de La Voix du Liban. D’une manière générale, d’après lui, les Libanais ont essuyé un lamentable fiasco dans l’édification de leur république. Il faut aujourd’hui relever le gant, en tirant profit des amères expériences vécues. Si l’on continue sur la même voie suivie jusqu’à présent, l’entité libanaise risquerait tout bonnement de disparaître. Pour le député, un candidat à la présidence doit inspirer confiance, d’abord. Il lui appartient ensuite de rétablir la responsabilité politique comptable devant le peuple. Il lui faut enfin disposer d’une notable culture politique, pour ne pas s’égarer en chemin. Et pour savoir contribuer aux réformes que l’état du pays commande. En injectant du sang neuf, une mentalité rénovée, sur la scène locale. Pour lui, un homme de changement doit commencer à traiter le dossier par le haut, en toute transparence et sans recourir à des palliatifs ou à des anesthésiques. Il invite les autres candidats virtuels à se déclarer, en faisant état de leurs programmes respectifs. Il ne manque pas d’évoquer le patriarche Sfeir, dont les constantes en matière de présidentielle restent inchangées, souligne-t-il. Le prélat adoptant une position de principe, sans se livrer au jeu des noms. Selon Harb, Mgr Sfeir attend du prochain président qu’il apporte une solution aux problèmes des Libanais, tant au niveau de leurs difficultés de subsistance au quotidien que sur le plan des grandes questions nationales. Harb critique par ailleurs les tiraillements au sein du pouvoir. Il estime que le prétexte des travaux de réfection justifiant le report du Conseil des ministres n’est que de la poudre aux yeux. Il déplore enfin le heurt au sujet de la statue des Martyrs, qui en pleurerait.
Boutros Harb souhaite que l’on élève le débat en matière de présidentielle, sujet d’une importance extrême pour le pays, qui se trouve au bord du gouffre, affirme-t-il. Ce qui signifie que l’on ne peut continuer de la sorte. Il est donc résolument contre le maintien du statu quo, entendre de la reconduction. En confirmant d’ailleurs sa propre candidature. Décision...