On n’avait plus entendu parler de lui depuis son acquittement par la Cour de justice, dans le procès Karamé, le 25 juin 1998. On l’imaginait heureux, entouré de sa famille. Pourtant, la remise en liberté a été plus dure pour le commandant Keitel Hayeck que ses multiples détentions entre Damas et Beyrouth. Une histoire d’exclusion, d’abandon et d’hypocrisie. Il ne le savait pas à l’époque, mais son chemin de croix était loin d’être terminé. Aujourd’hui, celui qui se qualifie de « survivor » avoue ne plus attendre que la mort. Il l’appelle de tous ses vœux et plutôt aujourd’hui que demain, car « je suis encore jeune et des personnes me regretteront ».
On n’avait plus entendu parler de lui depuis son acquittement par la Cour de justice, dans le procès Karamé, le 25 juin 1998. On l’imaginait heureux, entouré de sa famille. Pourtant, la remise en liberté a été plus dure pour le commandant Keitel Hayeck que ses multiples détentions entre Damas et Beyrouth. Une histoire d’exclusion, d’abandon et d’hypocrisie. Il ne le...
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