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Cyclisme - Onzième étape du Tour de France David Moncoutié s’impose à domicile (photo)

Le « régional » David Moncoutié (Cofidis) a remporté en solitaire la onzième étape du Tour de France cycliste, hier, à Figeac, à la veille d’aborder la haute montagne. Moncoutié, l’un des coureurs du peloton à la réputation irréprochable, a distancé à moins de 10 kilomètres de l’arrivée ses deux compagnons d’échappée, les Espagnols Juan Antonio Flecha et Egoi Martinez, qui ont terminé dans cet ordre. Le peloton a rallié l’arrivée quelque six minutes plus tard, avec le champion de France Thomas Voeckler (La Boulangère), toujours porteur du maillot jaune. La chaleur, supérieure à 30 degrés, a accompagné cette étape disputée dans de superbes paysages sur un parcours accidenté de 164 kilomètres à la sortie du Massif Central. L’échappée décisive a pris corps au 49e kilomètre après un début d’étape très animé, contrôlé par l’équipe de l’Américain Lance Armstrong qui a filtré les attaques. Martinez, le premier à démarrer, et Moncoutié ont été rejoints sept kilomètres plus loin par Flecha, et le trio a poursuivi son effort sur un peloton qui a laissé grandir l’écart jusqu’à huit minutes. L’état de grâce Flecha, le seul membre de l’échappée déjà vainqueur d’étape dans le Tour (à Toulouse en 2003), a attaqué le premier après le passage des dix derniers kilomètres. Il a été contré par Moncoutié qui a creusé immédiatement l’écart sur des routes qu’il connaît à merveille. Âgé de 29 ans, Moncoutié a grandi dans le Lot. Passé professionnel en 1997, au moment de la création de l’équipe Cofidis, il est toujours resté fidèle à cette formation. Dans les différentes affaires de dopage qui ont secoué le peloton ces dernières années, son nom est toujours revenu comme celui d’un coureur propre. Le Toulousain d’adoption a signé le troisième succès français depuis le départ, après ceux de Jean-Patrick Nazon (Wasquehal) et Richard Virenque (Saint-Flour). « Gagner une étape du Tour, c’est fabuleux et, qui plus est dans son département, c’est incroyable, a déclaré Moncoutié, aux anges. J’ai tout fait pour partir dans une échappée. Ce n’était pas évident. » « Je connaissais le parcours et j’avais décidé de partir sur le faux-plat car le final était sinueux et j’avais un peu peur des Espagnols. Mais j’avais de bonnes jambes et, avec la motivation, c’était l’état de grâce », a poursuivi le vainqueur du jour, qui dispute pour la quatrième fois le Tour de France (13e du classement final en 2002). Voeckler fatigué En cours d’étape, le dernier vainqueur de Paris-Roubaix, Magnus Backstedt, a abandonné. Le géant suédois était le coureur le plus lourd du peloton de la Grande Boucle (98 kg au départ de Liège). Pour sa part, Voeckler a été mis à contribution en début d’étape. Piégé dans une cassure, il est parvenu à rentrer au 16e kilomètre, après un effort bref mais intense. À l’arrivée, jugée peu après le sommet d’une petite côte dans les rues de Figeac, Voeckler a terminé 14e de l’étape, dans la roue de l’Allemand Jan Ullrich. L’Américain Lance Armstrong, toujours vigilant, s’est classé dans les premiers rangs du groupe (9e). Le champion de France, qui porte le maillot jaune depuis une semaine (8 juillet), a évoqué la suite : « La fatigue s’installe. Je n’avais pas de très bonnes sensations et j’étais un peu inquiet. J’espère que c’était juste passager. Il me faudra être mieux demain (vendredi). » Dans la 12e étape, en effet, le Tour entre dans les Pyrénées et arrive à La Mongie, la première des trois arrivées au sommet.

Le « régional » David Moncoutié (Cofidis) a remporté en solitaire la onzième étape du Tour de France cycliste, hier, à Figeac, à la veille d’aborder la haute montagne. Moncoutié, l’un des coureurs du peloton à la réputation irréprochable, a distancé à moins de 10 kilomètres de l’arrivée ses deux compagnons d’échappée, les Espagnols Juan Antonio Flecha et...