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PUBLICATION « Liban : la culture du dialogue », par l’association Ninar

Après un premier ouvrage publié en 2001, intitulé Le Liban en mutation, l’association Ninar, espace culturel libanais, fait paraître ce mois-ci Liban : la culture du dialogue. Au sommaire, cinq parties qui couvrent une majeure partie des sujets culturels existants (dialogue, éducation, développement, justice, arts et santé) et qui retracent les conférences données au sein de l’association. De la simple présentation à des élaborations plus polémiques, Le Liban en mutation, dont l’introduction a été assurée par l’ancien ministre de la Culture Ghassan Salamé, regroupe des textes, en arabe et en français, dont la plupart ont le mérite d’aborder le thème choisi sans s’encombrer de trop d’érudition ou de jargon. « Ouvrir les yeux » Ainsi, l’on pourra citer la causerie de Paul Cassia, chercheur en histoire et en linguistique, intitulée « Voyage statique de l’Empire ottoman au Moyen-Orient » : à travers l’étymologie qui traverse les siècles et les continents, y est évoquée, à bâtons rompus, l’épineuse question de la haine entre juifs et musulmans ; mais aussi « L’erreur en stratégie », présentation de Michel Pipelier, consul général de France au Liban, sur un sujet capital et explicité par un schéma ; « La culture du dialogue islamo-chrétien », par Mohammed as-Sammak, qui encourage toujours à « ouvrir les yeux » pour ne pas rester enfermé derrière les frontières des désaccords très anciens entre les communautés ; « La TVA est-elle un impôt juste ? », évoquée de manière tant historique que sociale par Karim Daher, fiscaliste. «Information-désinformation : où est la vérité ? », par Philippe Abi Akl, journaliste au quotidien an-Nahar, qui se place, après avoir évoqué la voie de la « mésinformation », dans la vérité toute nue ; la mise au point de Wadih Safieddine, journaliste et producteur, en ce qui concerne « Le contexte cinématographique au Liban » ; enfin, la conclusion du politologue Antoine Messarra portant sur l’« Intelligence plurielle et vocation culturelle au Liban » et sa réflexion extrêmement pertinente sur « L’aridité et l’égoïsme de l’intelligence ». Le Liban en mutation : un collectif d’individus préoccupés par une cohésion d’actions et de réflexions, à l’image de Ninar. À lire. D. G.

Après un premier ouvrage publié en 2001, intitulé Le Liban en mutation, l’association Ninar, espace culturel libanais, fait paraître ce mois-ci Liban : la culture du dialogue. Au sommaire, cinq parties qui couvrent une majeure partie des sujets culturels existants (dialogue, éducation, développement, justice, arts et santé) et qui retracent les conférences données au sein...