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Pharaon : Qu’en est-il du Beyrouth de la prospérité économique ?

En écho aux récents propos tenus par Gebrane Araiji, président du Parti syrien national social, évoquant le « Beyrouth de Gamal Abdel Nasser et de Hafez el-Assad », le député Michel Pharaon a déploré hier que, dans la campagne électorale en cours, « on a trop tendance à oublier le Beyrouth de la civilisation et de la prospérité économique ». Clairement insatisfait de l’évolution de la campagne, M. Pharaon, qui était interrogé par la LBCI, s’est prononcé en faveur d’une liste consensuelle, mais à la manière de 1998. Plus tôt dans la journée, Boutros Harb, député de Batroun, s’est lui aussi montré critique sur la même chaîne à propos des développements de la campagne dans la capitale. Pour M. Harb, le responsable de la situation actuelle est la loi électorale. « À quoi cela sert-il d’avoir douze conseillers chrétiens si ces derniers ne sont pas représentatifs de l’électorat chrétien ? » s’est-il interrogé, reprenant à son compte les propositions visant à diviser Beyrouth en arrondissements, à l’instar de Paris, ou à tenir compte des divisions existantes entre quartiers (Achrafiyeh, Rmeil, Mazraa, etc.). « Même si l’on aboutit au résultat de dix conseillers chrétiens pour 14 musulmans, cela est préférable » à la situation actuelle, a-t-il dit.
En écho aux récents propos tenus par Gebrane Araiji, président du Parti syrien national social, évoquant le « Beyrouth de Gamal Abdel Nasser et de Hafez el-Assad », le député Michel Pharaon a déploré hier que, dans la campagne électorale en cours, « on a trop tendance à oublier le Beyrouth de la civilisation et de la prospérité économique ». Clairement insatisfait de...