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ÉTATS-UNIS - Forte baisse des ventes de détail La consommation s’essoufle plus que prévu en juin

Les ventes de détail ont fortement baissé en juin aux États-Unis, faisant craindre un essoufflement des consommateurs qui risque d’entraîner un ralentissement de la croissance américaine. Les ventes de détail ont reculé de 1,1 % en juin par rapport en mai, ce qui est la plus forte baisse depuis février 2003 et a constitué une très mauvaise surprise pour les analystes qui tablaient sur une baisse de 0,7 % seulement. « Nous nous attendions à un mauvais chiffre, mais c’est un peu pire que prévu, et c’est assez généralisé », a estimé Ethan Harris, chef économiste pour les États-Unis de Lehman Brothers. La baisse s’explique en grande partie par de mauvaises ventes de voitures (-4,4 %). Mais même hors automobile, le recul a atteint -0,2 %, et il a touché un nombre important de secteurs : stations-service (-0,9 %), habillement (-0,5 %), grands magasins (-0,8 %), notamment. Les remises d’impôts, vieilles d’un an à présent, ne se font plus trop sentir, les taux affriolants de 0 % des constructeurs automobiles ont perdu de leur attrait et la hausse des taux d’intérêt réduit l’accès au crédit. « Il ne fait aucun doute que nous avons vu le consommateur s’essoufler un peu au cours des derniers mois », assure Sal Guatieri de BMO Financial Group. Or, le consommateur est aux États-Unis le moteur essentiel de la croissance. Un ralentissement de la consommation aurait immanquablement des répercussions sur la croissance. D’ores et déjà, les analystes de Lehman Brothers ont révisé à 3,8 %, contre 4,2 % précédemment, leur prévision de croissance en rythme annuel pour le deuxième trimestre. Cela placerait le produit intérieur brut (PIB) au niveau décevant du premier trimestre (3,9 %).
Les ventes de détail ont fortement baissé en juin aux États-Unis, faisant craindre un essoufflement des consommateurs qui risque d’entraîner un ralentissement de la croissance américaine.
Les ventes de détail ont reculé de 1,1 % en juin par rapport en mai, ce qui est la plus forte baisse depuis février 2003 et a constitué une très mauvaise surprise pour les analystes qui...