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Actualités - CHRONOLOGIE

Crise sociale - La centrale syndicale nomme aujourd’hui ses représentants au Conseil national des prix Ghosn : La CGTL se prépare au meilleur comme au pire

Le conseil exécutif de la CGTL se réunit aujourd’hui pour nommer ses représentants au sein du conseil national des prix, un organisme chargé de déterminer le taux d’inflation et de contrôler les prix. Le président de la centrale, Ghassan Ghosn, a été informé hier par le ministre de l’Économie, Marwan Hamadé, dont relève le conseil, que le décret de nomination des membres n’attendait plus que la signature du président de la République pour devenir exécutoire. Dès la signature du décret d’exécution, le conseil sera convoqué. Parallèlement, le comité de l’indice des prix, relevant du ministère du Travail, devrait se réunir et parvenir à un consensus au sujet de la dégradation du pouvoir d’achat depuis 1996, date du dernier rajustement des salaires. Le comité comprend des représentants du patronat, de la CGTL et du gouvernement. C’est à lui de fixer le salaire minimum. Le patronat et les syndicats ont généralement des méthodes différentes de calculer l’indice, qui se situe, selon les estimations, entre 30 et 40 %. La CGTL estime, pour sa part, que le salaire minimum devrait être revu à la hausse, alors que les organismes économiques sont en principe hostiles à un rajustement des salaires. Préparatifs parallèles Conscients que le gouvernement pourrait prendre trop de temps pour faire progresser le dossier d’un rajustement ou de mesures destinées à faire baisser les prix ou les charges fiscales, la CGTL a décidé d’augmenter la pression. « Nous ne permettrons pas au gouvernement de prendre des vacances », a affirmé hier à L’Orient-Le Jour M. Ghosn, avant d’ajouter que la centrale exige du concret avant la rentrée d’octobre, qui est souvent un mois particulièrement difficile, en raison de l’échéance des scolarités à régler. La CGTL se prépare, parallèlement, au meilleur et au pire. Si le gouvernement et le patronat font preuve de compréhension à l’égard de nos problèmes, tout ira bien, a affirmé en substance le chef de la CGTL. Dans le cas contraire, nous saurons également adopter les mesures qui s’imposent. Mesures comprenant manifestations et grèves, a-t-il précisé. Selon M. Ghosn, « plusieurs échéances attendent le Liban, mais la plus importante est l’échéance sociale », et la CGTL « fera en sorte que le gouvernement ne l’oublie pas ». Le responsable a annoncé que la CGTL prépare un congrès général pour la mi-août, afin de garder ses troupes mobilisées et de mieux cerner les besoins des divers secteurs syndicaux, en prévision de ce qui pourrait se produire en septembre. Le dirigeant syndical a rappelé, par ailleurs, que la centrale avait apporté son adhésion au boycottage des deux réseaux de la téléphonie mobile, le jeudi 15 juillet, précisant que c’était là un des moyens qu’on pouvait mettre en œuvre pour faire reculer les prix.
Le conseil exécutif de la CGTL se réunit aujourd’hui pour nommer ses représentants au sein du conseil national des prix, un organisme chargé de déterminer le taux d’inflation et de contrôler les prix.
Le président de la centrale, Ghassan Ghosn, a été informé hier par le ministre de l’Économie, Marwan Hamadé, dont relève le conseil, que le décret de nomination des...