Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Diplomatie - Déjeuner à la Résidence des Pins en l’honneur de l’ambassadrice de Belgique Lecourtier : Les Libanais connaissent de mieux en mieux l’Europe

Pour dire adieu à l’ambassadrice de Belgique, Mme Françoise Gustin, et son époux, M. Paul Hermans (l’ambassadrice doit assumer dès septembre de nouvelles fonctions à Genève), l’ambassadeur de France, M. Philippe Lecourtier, a donné hier un déjeuner à la Résidence des Pins, regroupant une vingtaine d’invités. L’occasion pour les présents d’évoquer les sujets qui occupent actuellement tous les Libanais, à savoir la situation économique et l’échéance présidentielle. Si les membres du Rassemblement de Kornet Chehwane, notamment Mme Nayla Moawad, MM. Salah Honein, Samir Frangié et Camille Ziadé, s’amusaient à dresser des listes de favoris, M. Fouad Boutros, lui, préférait adopter une vision bien plus globale et, pour changer, assez pessimiste. Le député Fouad es-Saad, réservé à son habitude, n’a pas voulu se lancer dans des spéculations, alors que l’ancien ministre Bassel Fleyhane et le député Ahmed Fatfat ne faisaient pas mystère de leur position hostile à la reconduction du mandat présidentiel. Une conversation comme il y en a donc tant actuellement dans les salons de Beyrouth. Mais dans le cadre raffiné de la Résidence des Pins, qui allie la modernité des couleurs et des dessins au classicisme le plus absolu, il y avait en plus la chaleur de l’hôtesse, Mme Lecourtier, et la gentillesse de Mme Gustin. Arrivée à Beyrouth en 2004, cette dernière a confié qu’elle avait elle-même sollicité ce poste parce qu’elle faisait pratiquement une fixation sur le Liban et qu’elle craignait d’être déçue. Mais au bout de quatre ans sur place, elle précise que l’expérience s’est avérée aussi intéressante qu’elle le pensait et qu’elle n’a qu’un regret, c’est de partir avant la fin du nouvel épisode, celui de l’échéance présidentielle. La France et la Belgique ayant à tour de rôle présidé à plusieurs reprises l’Union européenne, Mme Gustin et M. Lecourtier ont dû souvent coopérer étroitement pour familiariser les Libanais avec ce concept et cette vision. Comme l’a d’ailleurs si aimablement dit M. Lecourtier en s’adressant à l’ambassadrice : « Nous avons fait partie des 15 et aujourd’hui, nous sommes déjà 25. L’idée prend de plus en plus forme, et les Libanais connaissent un peu mieux l’Europe. » Insistant sur les projets en commun et sur les valeurs défendues par l’Europe, M. Lecourtier a souhaité bonne chance à Mme Gustin pour les nouvelles fonctions qui l’attendent, puisqu’elle doit prendre en charge, en coopération avec l’OMS, le dossier de la lutte contre le sida, qui mobilise grandement l’Europe. L’ambassadrice de Belgique en a profité pour dire que le Liban devrait déployer plus d’efforts dans ce domaine, même si les chiffres n’y sont pas encore alarmants. Une note d’espoir pour finir : malgré les chicaneries actuelles et le blocage des institutions pour cause de rivalités internes, les présents étaient d’accord pour affirmer qu’il existe des signes importants de reprise et que lorsque la situation politique sera débloquée, il suffira de bien peu pour une relance économique. S. H.
Pour dire adieu à l’ambassadrice de Belgique, Mme Françoise Gustin, et son époux, M. Paul Hermans (l’ambassadrice doit assumer dès septembre de nouvelles fonctions à Genève), l’ambassadeur de France, M. Philippe Lecourtier, a donné hier un déjeuner à la Résidence des Pins, regroupant une vingtaine d’invités. L’occasion pour les présents d’évoquer les sujets qui...