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Actualités - CHRONOLOGIE

Corm explicite ses propos au sujet de Lahoud et Hariri

L’ancien ministre des Finances, Georges Corm, nous a fait parvenir hier la mise au point suivante au sujet du résumé, paru dans notre édition de lundi, de l’interview qu’il avait accordée samedi à la LBCI : « Le fait de dire des vérités premières incontournables ne constitue pas un “déchaînement” contre le Premier ministre, car je me suis contenté de rappeler que la personnalité de M. Hariri était régionale et internationale, et qu’il aurait dû se trouver au secrétariat général de la Ligue arabe ou aux Nations unies, mais que c’est uniquement au Liban qu’il peut opérer une fusion complète entre les intérêts de son empire économique et l’intérêt public, ce qui est le principal problème du style de gestion du Premier ministre. « Concernant la personnalité du chef de l’État, je n’ai fait aucun plaidoyer particulier et, face aux questions qui m’étaient posées, j’ai réaffirmé que je ne faisais pas partie de l’entourage du président de la République. Mais j’ai énuméré ce que je considère comme trois acquis de son mandat : le refus de l’implantation des Palestiniens ; la libération du Sud sans incident ; l’usage de ses pouvoirs constitutionnels extrêmement faibles (en fait exclusivement le contrôle de l’ordre du jour du Conseil des ministres) de façon à ce que la fonction présidentielle de garantie de la Constitution soit exercée effectivement. « J’ai ajouté que je n’avais pas vu ou lu dans les programmes des autres candidats des prises de position 1) sur l’endettement, le niveau de vie, l’émigration de nos meilleurs cerveaux ; 2) en matière de politique constitutionnelle pour mettre un terme à la dérive créée par l’accord de Taëf et sa mauvaise application. « Enfin, je me suis élevé contre le fait que les 2e et 3e présidences peuvent s’autoperpétuer indéfiniment, cependant que la 1re, la plus faible, fait l’objet d’attaques au vitriol, peu communes, comme si le seul problème aujourd’hui au Liban réside dans la personne du chef de l’État, alors que tous les autres responsables politiques, qui nous gouvernent sans interruption depuis 1992 à travers la Chambre des députés et la présidence du Conseil, seraient des loups blancs dont le seul problème pour bien nous gouverner serait aujourd’hui le chef de l’État. Ce genre d’excès et d’absurdité n’est sûrement pas pour servir la cause du Liban. »
L’ancien ministre des Finances, Georges Corm, nous a fait parvenir hier la mise au point suivante au sujet du résumé, paru dans notre édition de lundi, de l’interview qu’il avait accordée samedi à la LBCI :
« Le fait de dire des vérités premières incontournables ne constitue pas un “déchaînement” contre le Premier ministre, car je me suis contenté de rappeler que...