Opposition : le salut par l’alternance

Selon le comité exécutif du Bloc national, « l’engagement à ne pas toucher à la Constitution et le refus de tout projet de reconduction ou de prorogation du mandat présidentiel sont le dernier espoir de voir le Liban passer de l’état de domination et de soumission au fait accompli, à une situation marquée par la foi dans la possibilité d’un changement démocratique, dont la pierre angulaire est le principe de l’alternance au pouvoir ». Le PNL, pour sa part, considère que « les personnalités qui refusent toute idée d’une reconduction ou d’une prorogation du mandat présidentiel tout en se soumettant, en fin de compte, aux diktats syriens (...) ne sont pas meilleures que celles qui font l’impossible pour perpétuer le régime et assurer leurs intérêts et ceux de l’autorité de tutelle ». Il n’y a de salut, pour le PNL, que dans l’alternance et dans « le départ de l’équipe actuelle et l’arrivée d’une autorité capable de concilier les constantes nationales avec les relations privilégiées avec la Syrie ». Le PNL souligne que cette autorité devrait être aussi capable d’assurer « un retour à une vie politique plus équilibrée, par le biais d’une réconciliation et d’une entente nationales, en passant par un plan de redressement économique ».