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Le président déchu a droit à la présomption d’innocence, affirme Powell Les avocats de Saddam crient au scandale et réclament une protection internationale

La comparution de Saddam Hussein devant un tribunal irakien a entraîné hier une vague de réactions tant dans le monde arabe qu’en Occident. À Amman, le collectif d’avocats désigné par la famille du président déchu a qualifié le procès de « farce », le comparant au procès de Nuremberg et contestant la légitimité des autorités judiciaires irakiennes. Les avocats ont indiqué avoir contacté « plusieurs pays, dont la France, pour s’assurer une protection internationale afin de pouvoir se rendre en Irak » après avoir été « menacés » par des responsables irakiens. Quant au secrétaire d’État américain Colin Powell, il a réaffirmé le droit de Saddam Hussein à la présomption d’innocence. « Partons de cette présomption, laissons le peuple irakien décider », a-t-il affirmé. Les pays arabes, à l’exception de l’Égypte et de la Jordanie, ont en revanche gardé un silence prudent, seul le Koweït tirant à boulets rouges sur l’ex-président, qui a insulté l’émirat lors de sa comparution jeudi.
La comparution de Saddam Hussein devant un tribunal irakien a entraîné hier une vague de réactions tant dans le monde arabe qu’en Occident.
À Amman, le collectif d’avocats désigné par la famille du président déchu a qualifié le procès de « farce », le comparant au procès de Nuremberg et contestant la légitimité des autorités judiciaires irakiennes.
Les avocats...