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Les autorités se voilent la face et les yeux devant les noces de Cana
le 02 juillet 2004 à 00h00
Elle est née à Haïfa. Ce qui ne l’empêche pas d’être maronite. Il est né au Liban. Ils se sont épousés à Los Angeles. Mais il faudrait un miracle, comme aux noces de Cana, pour que nos autorités s’inclinent devant la nue réalité d’un légitime amour. Le cas de Michel Atallah, le Libanais, et de Nathalie Diab, l’Israélienne, a été soumis au gouvernement libanais par le consul du Liban dans la cité des anges, Charbel Aoun. Le Conseil des ministres a refusé, officiellement, d’en prendre acte, estimant ne pas avoir à être saisi d’une telle question. Mais, décidant sans décider, il précise toutefois qu’un tel mariage tombe sous le coup de la loi de boycott de l’État hébreu. Ce qui signifie tout simplement, et tout brutalement, qu’aux yeux de la loi libanaise, Michel et Nathalie ne sont pas mariés. Et si jamais la Providence devait bénir leur union, ils pourraient toujours dire qu’ils ont des non-enfants. À moins d’en faire des étrangers, pour en obtenir la naturalisation.
Elle est née à Haïfa. Ce qui ne l’empêche pas d’être maronite. Il est né au Liban. Ils se sont épousés à Los Angeles. Mais il faudrait un miracle, comme aux noces de Cana, pour que nos autorités s’inclinent devant la nue réalité d’un légitime amour. Le cas de Michel Atallah, le Libanais, et de Nathalie Diab, l’Israélienne, a été soumis au gouvernement libanais...
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