Les dirigeants de l’Otan devraient adopter aujourd’hui une déclaration a minima sur l’Irak Istanbul transformée en camp retranché pour le sommet de l’Alliance atlantique

Les dirigeants de l’Otan ont convergé hier vers Istanbul à la veille d’un sommet de deux jours sous haute sécurité, alors que tous les regards sont tournés vers l’Irak en proie à un regain de violences à l’approche du transfert de souveraineté, prévu le 30 juin. Pour recevoir le sommet de l’Alliance atlantique, la capitale économique de la Turquie s’est transformée en camp retranché, avec des patrouilles de chasseurs dans le ciel, des navires de guerre dans le détroit du Bosphore et plus de 26 000 policiers et militaires mobilisés pour assurer la sécurité dans cette métropole de 12 millions d’habitants. Les chefs d’État et de gouvernement des 26 pays membres de l’Alliance atlantique devraient adopter aujourd’hui une déclaration a minima approuvant le principe d’un soutien de l’Otan à la formation des forces armées irakiennes. La formulation volontairement vague de la déclaration a été longuement travaillée par les diplomates pour qu’elle soit acceptable à la fois par les États-Unis et leurs alliés en Irak et par la France et l’Allemagne qui refusent d’engager des soldats sur le terrain. PAGE 11