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Présidence - Le camp hostile au chef de l’État fait montre d’une agressivité poussée à l’extrême Les « anti-reconduction » occultent les acquis du mandat Lahoud, accusent les loyalistes

Des sources loyalistes proches du régime ont exprimé au cours des dernières vingt-quatre heures leur étonnement face à la campagne qui vise, d’une manière indirecte et implicite, depuis quelques jours, le président Émile Lahoud. Les milieux « haririens », notamment, ne ratent en effet aucune occasion pour tirer à boulets rouges sur les personnalités proches du chef de l’État ou pour critiquer ouvertement, et de façon virulente, toute prise de position favorable à la prorogation ou à la reconduction du mandat du président Lahoud. Les sources en question déplorent sur ce plan l’agressivité, poussée à l’extrême, manifestée depuis quelque temps par les opposants à la prorogation du mandat présidentiel. Le député haririen Bassem es-Sabeh a même été, à ce propos, jusqu’à user d’un ton particulièrement sarcastique à l’égard de M. Michel Murr, uniquement parce que ce dernier défend le projet de maintien du général Lahoud à la présidence de la République. M. Sabeh s’est même permis d’affirmer que le simple fait de dire qu’une décision sera prise en septembre au sujet de la prorogation revient à « enfermer les Libanais dans un camp de détention politique » ! Les milieux loyalistes soulignent à cet égard que les « anti-reconduction » feignent d’oublier ou s’évertuent à minimiser les principales réalisations et les acquis enregistrés à différents niveaux au cours des cinq premières années du mandat Lahoud. Le chef de l’État, relève-t-on de même source, a réussi à juguler quelque peu, grâce à son attitude ferme, l’accroissement démesuré de la dette publique, qui aurait atteint des plafonds encore plus élevés que ceux auxquels est parvenu le pays actuellement. Parallèlement, indiquent les sources susmentionnées, grâce au soutien qu’il a apporté au ministre des Télécommunications, Jean-Louis Cardahi, le chef de l’État a pu empêcher que « l’argent politique », en l’occurrence l’argent de la corruption, ne s’empare du secteur de la téléphonie mobile. Si le président Lahoud, et avec lui le ministre Cardahi, n’avaient pas adopté une attitude vigilante à ce sujet, le phénomène de la corruption politico-financière aurait atteint des proportions alarmantes, affirment les milieux précités. Et d’ajouter que le président Lahoud a également eu le mérite de suivre de près, parfois en se rendant lui-même sur le terrain, l’évolution de la mise à exécution des principaux projets de développement dans le pays. Sans compter le maintien d’une stabilité politico-sécuritaire que le président Lahoud a su préserver, contre vents et marées, en s’en tenant aux grandes options nationales qu’il a toujours défendues tout au long de son mandat, dès les premiers jours de son accession à la magistrature suprême.

Des sources loyalistes proches du régime ont exprimé au cours des dernières vingt-quatre heures leur étonnement face à la campagne qui vise, d’une manière indirecte et implicite, depuis quelques jours, le président Émile Lahoud. Les milieux « haririens », notamment, ne ratent en effet aucune occasion pour tirer à boulets rouges sur les personnalités proches du chef de...