Le roi Fahd d’Arabie saoudite a proposé hier une amnistie aux activistes islamistes recherchés qui se repentiraient d’ici à un mois. « Nous proclamons, pour la dernière fois, une amnistie à tous ceux qui ont commis un crime au nom de la religion », a déclaré le prince héritier Abdallah, qui a donné lecture du discours du monarque wahhabite.
Le prince a toutefois menacé de « frapper avec force » ceux qui refusent de se rendre dans ce délai. Cette déclaration intervient deux jours après que le responsable d’el-Qaëda dans le royaume, Abdel Aziz al-Mouqrin, eut été tué par les forces de l’ordre saoudiennes, ce que Ryad a qualifié de « coup majeur » porté au réseau terroriste d’Oussama Ben Laden, tenu pour responsable de multiples attaques en Arabie qui ont coûté la vie à près de 90 personnes depuis mai 2003.
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