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Actualités - CHRONOLOGIE

JUSTICE - Une détention qui pourrait durer 48 heures Jean-Marie Messier en garde à vue

Jean-Marie Messier, le flamboyant ancien président de Vivendi Universal (VU), a été placé hier matin en garde à vue dans le cadre de l’enquête sur le géant de la communication qu’il a dirigé jusqu’en 2002. M. Messier avait été convoqué par les enquêteurs au siège de la brigade financière, rue du Château des Rentiers à Paris (XIIIe), afin d’être entendu dans ce dossier tentaculaire qui dure depuis près de deux ans, a-t-on appris de source policière. Il s’est présenté normalement aux enquêteurs pour répondre à cette convocation qui était attendue et qui est, a-t-on précisé, une « suite logique » aux investigations en cours. Depuis le début de l’enquête, l’étau judiciaire s’est resserré sur l’ancien dirigeant de VU. Depuis plusieurs semaines, les enquêteurs agissant sous le contrôle des juges parisiens du pôle financier, Henri Pons et René Cros, remontent les paliers de la hiérarchie de l’équipe financière du groupe, au moment des faits en 2001-2002, en direction du sommet de la pyramide. Plusieurs collaborateurs de M. Messier se sont succédé dans les locaux des policiers puis dans le bureau des deux magistrats afin d’être auditionnés puis mis en examen. Fin mars 2004, deux anciens responsables de VU, le trésorier adjoint François Blondet, le trésorier Hubert Dupont-Lhotelain et un cadre bancaire, le président du directoire de Deutsche Equities (dont les activités sont intégrées dans Deutsche Bank) Philippe Guez, ont ainsi été mis en examen. Au moment de ces premières mises en cause, M. Messier, – dont le domicile parisien et la demeure des Yvelines avaient fait l’objet de vastes perquisitions en décembre 2002 dans le cadre de cette enquête –, avait lui-même demandé à être mis en examen. « Je revendique, en ma qualité de président à l’époque, la décision pour le groupe d’avoir procédé, dans l’intérêt de ses actionnaires, à (des) rachats d’actions, en conformité avec la position de la SEC », la Commission américaine des opérations de Bourse, avait-il dit en mars dernier. « Je demande également à être dès à présent mis en examen pour assumer cette décision légitime du groupe, m’en expliquer et mieux défendre mes anciens collaborateurs », avait-t-il ajouté.
Jean-Marie Messier, le flamboyant ancien président de Vivendi Universal (VU), a été placé hier matin en garde à vue dans le cadre de l’enquête sur le géant de la communication qu’il a dirigé jusqu’en 2002.
M. Messier avait été convoqué par les enquêteurs au siège de la brigade financière, rue du Château des Rentiers à Paris (XIIIe), afin d’être entendu dans ce...