Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Délégation de l’Appel de Beyrouth à Bkerké Samir Frangié s’en prend aux « services »

Membre du Rassemblement de Kornet Chehwane, Samir Frangié a déclaré hier que l’Appel de Beyrouth, rendu public jeudi, est censé protéger l’accord de Taëf. Au terme d’un entretien avec le patriarche maronite, il a ajouté à sa sortie de Bkerké : « Ce texte a été élaboré par des gens qui appartiennent à toutes les tendances, à toutes les communautés religieuses et à toutes les régions. » Pourquoi les services de renseignements (ou de sécurité) ont-ils empêché l’hôtel Rotana Gefinor de louer sa salle dimanche, comme il en avait l’intention, pour le lancement et la signature par plus de 2 000 personnes de l’Appel de Beyrouth ? Pour M. Frangié, la réponse est claire : « Cette interdiction vise la rencontre entre musulmans et chrétiens. Apparemment, il est interdit à ceux-là de se retrouver sans autorisation préalable, une autorisation que nous ne prendrons jamais. » Selon lui, « les services sont malheureusement contre les gens. Or l’avenir de ce pays ne se bâtit pas sur les épaules des SR, mais sur la rencontre libre des Libanais ». M. Frangié a rappelé dans ce cadre que « nous ne sommes pas deux peuples en guerre ». Et de poursuivre: « Nous ne sommes pas des Chypriotes turcs ou grecs. Nous sommes un seul peuple et nous n’avons besoin de la permission de personne pour nous retrouver et décider de notre sort. » M. Frangié était accompagné dans sa visite au patriarcat maronite du député Farès Souhaid et d’Antoine Khawaja. Le RD dénonce Le mouvement du Renouveau démocratique, présidé par Nassib Lahoud, a très fermement dénoncé, dans un communiqué publié hier, « les pressions exercées par certains services de sécurité influents afin d’interdire la rencontre prévue demain dimanche pour le débat et la signature » de l’Appel de Beyrouth (voir L’Orient-Le Jour du vendredi 18 juin). Pour le RD, ces pratiques, « en totale contradiction avec les règles les plus élémentaires de liberté et de démocratie, démasquent une nouvelle fois le pouvoir en place, qui ne peut plus se prévaloir que des pressions qu’il exerce et des contraintes qu’il impose, à l’heure où il est désormais incapable de faire face au moindre problème auquel sont confrontés le pays et les Libanais ».
Membre du Rassemblement de Kornet Chehwane, Samir Frangié a déclaré hier que l’Appel de Beyrouth, rendu public jeudi, est censé protéger l’accord de Taëf. Au terme d’un entretien avec le patriarche maronite, il a ajouté à sa sortie de Bkerké : « Ce texte a été élaboré par des gens qui appartiennent à toutes les tendances, à toutes les communautés religieuses et...