Les talibans démentent toute implication dans l’attaque de Kunduz

Les talibans ne sont pas responsables de la mort de onze ouvriers chinois tués jeudi dans l’attaque de leur base près de Kunduz (nord-est de l’Afghanistan), a affirmé hier un porte-parole de la milice islamiste. « Nous démentons les accusations du gouvernement », a déclaré le porte-parole, se présentant sous l’identité d’Abdul Latif Hakimi. « Ce n’est pas quelque chose qui aurait dû arriver, nous ne sommes pas responsables », a commenté M. Hakimi, refusant cependant de condamner l’attaque. Par ailleurs, un homme suspecté d’avoir participé à l’attaque a été arrêté, a annoncé le chef de la police provinciale, Mutalib Bik. « Le suspect a été remis à la police de la province voisine de Baghlan. L’enquête est en cours, nous espérons arrêter les coupables prochainement », a précisé M. Bik. Entre-temps, les corps des onze ouvriers chinois ont été transférés à l’hôpital militaire de Kaboul. Dix des onze tués ont été identifiés et sont âgés de 31 à 56 ans. Tous sont originaires de la ville de Shangrao, dans la province de Jiangxi, selon l’agence de presse Chine nouvelle.