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Actualités - CHRONOLOGIE

RDCongo Échec d’une tentative de coup d’État à Kinshasa

Des militaires de la garde présidentielle ont tenté un putsch dans la nuit de jeudi à hier à Kinshasa, mais le chef de l’État Joseph Kabila a affirmé au cours de la matinée que les « institutions sont bien en place », et a annoncé l’arrestation « d’une douzaine de mutins ». Lors d’une intervention télévisée depuis le Palais de la nation, le président de la République démocratique du Congo (RDC) a toutefois indiqué que le chef des putschistes, le major Éric Lenge, était encore en fuite. Le major Lenge est un homme d’une trentaine d’années, membre de la garde présidentielle, qui avait joué un rôle important dans la répression des manifestations de la semaine dernière dirigées contre les Nations unies et qui avaient fait 12 morts à Kinshasa. Il est considéré comme un proche du major-général Kabila qui a estimé que l’intervention radiodiffusée dans la nuit par les putschistes était « un appel à la confusion, à la cacophonie ». Le président a ajouté qu’il ne permettrait à personne de « faire dérailler le processus de transition ». Les mutins arrêtés seront présentés au public, a pour sa part déclaré le chef d’état-major de l’armée, l’amiral Liwanga Mata-Nyamunyobo, précisant que cinq véhicules avaient été saisis. Dans la nuit, un groupe « commando » d’une vingtaine d’hommes avait envahi les locaux de la radio nationale pour annoncer la suspension des institutions et la neutralisation de la transition congolaise, qui doit conduire le pays à des élections générales en juin 2005. Selon un diplomate, il s’agit d’une « nouvelle tentative de déstabilisation de la transition », après les événements du 28 mars, lorsque des tirs attribués à des forces proches de l’ex-dictateur zaïrois Mobutu Sese Seko avaient visé cinq sites militaires de la capitale. La semaine dernière, deux événements graves avaient déjà ébranlé la RDC : la prise par des militaires insurgés de la ville de Bukavu (Est), entre le 2 et le 9 juin, ainsi que des manifestations et des pillages à Kinshasa et en province, principalement dirigées contre l’Onu.
Des militaires de la garde présidentielle ont tenté un putsch dans la nuit de jeudi à hier à Kinshasa, mais le chef de l’État Joseph Kabila a affirmé au cours de la matinée que les « institutions sont bien en place », et a annoncé l’arrestation « d’une douzaine de mutins ».
Lors d’une intervention télévisée depuis le Palais de la nation, le président de la...